Voici un terme qui en jette ! Ah, l'adolescence, ce passage obligé de la vie qui saisit nos jolies petites têtes blondes un matin pour les transformer en pantins désarticulés bougonneurs et réfractaires à toute forme de vie familiale.
Pendant longtemps, c'est-à-dire jusqu'à ce qu'elle s'invite chez moi avec ses énormes sabots et décide de poser ses valises pour un séjour indéterminé, je voyais l'adolescence comme une espèce de phénomène agité au nez des parents afin de leur faire comprendre que la béatitude des premières années ne durerait pas, que le pire restait à venir, et une occasion supplémentaire de dresser des cases entre les individus. Vous savez, on met les bébés à la crèche, les enfants à l'école, les parents au bureau, les grands-parents à la maison de retraite et les adolescents dans cet espace-temps troubleur de tranquillité.
Eh bien, j'ai changé d'avis. Deux fois.
La première fut en effet quand le mignon petit bonhomme qui embellissait mes journées a peu à peu quitté son tendre sourire empli d'enthousiasme et de curiosité pour se vêtir d'une humeur aussi cordialement noire que ses tee-shirts taille M.
Je pense avoir été longue à la détente car mon Lutin a commencé sa mutation il y a déjà longtemps, alors qu'il n'a actuellement que treize ans et demi, et que sa voix comme son mètre quatre-vingt trois ont eu du mal à s'imposer à mes yeux de maman gaga.
Puis, mes paupières se sont soulevées, elles ont établies un fin raccordement neuronal avec mon ciboulot et il a bien fallu que je me rende à l'évidence. Mon bébé était devenu un adolescent.
Son énergie débordante est venue se couler sur le canapé en position 120 degrés, lorsqu'il était obligé de quitter son lit. Son vocabulaire jusque-là étendu et fort à propos après avoir vaincu de terribles difficultés de prononciation se limitait aux onomatopées, pas expressives mais d'humeur très claire. Le courageux bambin qui escaladait les falaises en couche passait son temps à se plaindre de douleurs au dos (justifiées), aux jambes (justifiées), au quarante-huitième cheveux (justifiées, uniquement pour lui). Le futur adulte coopératif avide d'aider à la maison avait déposé son tablier pour grogner lorsque je lui demandais un coup de main fort nécessaire. La porte de la chambre s'est fermée. Et, parmi les moments de plus grandes frayeurs, j'ai passé quelques semaines en compagnie d'un être-zombie qui répondait à côté de mes questions et agissait sans queue ni tête, en me demandant quel coup sur le crâne il avait subi ou si son cerveau n'aurait pas définitivement trouvé le bouton OFF.
J'ai clairement été désarçonnée et, pourtant, on m'avait prévenu. De nombreuses fois. A écouter les avis, il était temps de scolariser car tout était perdu, plus jamais il ne voudrait apprendre de la même manière. Il fallait sévir et faire comprendre qui était l'autorité à la maison. Il fallait se méfier aussi des bêtises à venir. Bref, il fallait combattre comme on pouvait l'être dégoulinant d'abattement et de sébum en train de gâcher l'ambiance (image un peu excessive).
J'ai bien failli céder à cette pression. Car c'est ce qu'elle est, comme de nombreux autres sujets, une pression de plus sur celles et ceux qui veulent faire autrement. Car, le message était clair : je n'y arriverai pas.
Oui, j'ai eu envie que mon Lutin rejoigne les bancs de l'école. Plus d'une fois. Et encore il y a peu. En fait, ce n'est pas l'institution que je voulais, c'était la structure qui pourrait le recevoir plusieurs fois par semaine, en journée, afin de lui proposer des choses intéressantes. Sous-entendu, moi, je ne peux pas le faire donc la solution miracle est ailleurs. Constat : il n'y a pas de solution miracle. La structure dont je rêvais n'existe pas et le Lutin n'avait aucune envie de ce genre de choses (imaginez, il aurait fallu se lever et sortir, dans la même journée !)
Les apprentissages sont en effet, plus compliqués à mettre en œuvre. Toutefois, quand j'arrive à ne pas le braquer d'emblée, nous passons de joyeux moments à rire, à bavarder, et à s'instruire par-ci, par-là. Et nos méthodes restent semblables d'après sa volonté. Quant à faire le gendarme, j'en suis génétiquement incapable. Alors, de temps en temps, je mets ma casquette bleue de force pour ne pas risquer de créer un monstre insupportable. Le reste du temps, je fais comme je peux et mon géant me le rend bien.
Alors, j'ai changé d'avis pour la deuxième fois.
L'adolescence ne se combat pas et ne s'évite pas, (et si vous chercher à fuir, les autorités finiront par vous retrouver). L'adolescence s'invite, certes. Mais, je n'ai trouvé la paix, nous avons trouvé la paix, qu'à partir du moment où je l'ai accueillie, acceptée et, à tâtons, accompagnée. Ce n'est pas parfait, c'est surtout épuisant en fait, mais c'est salvateur pour tout le monde.
Mon Lutin prend son temps alors j'ai décidé, de nouveau, de prendre le mien. Les repas sont plus compliqués car les goûts changent chaque semaine. C'est dû aux hormones. Soit, expliquons notre désarroi et comptons sur une participation en cuisine. C'est une blague ? Oui. L'option réelle est soit on cuisine ensemble, soit on fait avec ce qu'il y a. Ben oui, je tiens à survivre quand même !
Pour les apprentissages, calme et arrondis sont devenus mes meilleurs amis. ça prend du temps, vraiment. En vérité, à ce passage de la vie, l'intérêt n'est plus à l'instruction. La vie sociale, la découverte de soi, des sentiments, aspirent complètement. Alors, je prends en considération ces derniers afin de glisser un peu d'autres choses.
Je découvre un grand gars, capable de citer chacune des pièces d'un ordinateur et avide de m'expliquer leur usage, le comparatif qualité/prix de toutes les marques lorsqu'il ne dresse pas des tableaux sur des systèmes de jeux qui me sont hermétiques.
Et surtout, le plus important (et récent), je continue à lui faire confiance. J'avais confiance en l'enfant qui en demandait toujours plus. C'était rassurant. Je dois avoir confiance en l'ado qui en veut toujours moins. C'est carrément flippant. Mais l'amour inconditionnel est à ce prix-là. Il est, pour moi, ce qui permettra à Lutin de se construire essentiellement. Il aura ensuite tout le temps de choisir des secteurs de découvertes, de tracer sa voie, de douter, de changer de chemin, d'évoluer quoi.
Ce n'est que mon choix et je ne lis pas l'avenir. On verra bien.
Cependant, si vous pouviez éviter de me parler de ce billet les jours où je serai trop fatiguée, trop excédée, trop pressée, trop découragée, en train de douter, en train de m'inquiéter, en train de me questionner, en train de tout contrebalancer, en train de tout envoyer balader, je vous en serais d'une reconnaissance extrême.
Et, chez vous, en mode ado ?
Curiosifée et son Lutin partagent leur instruction en famille et leur curiosité insatiable...
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vendredi 12 juillet 2019
dimanche 31 janvier 2016
Aujourd'hui : bon lundi !
Bonjour, bonjour !
Toujours trop peu de temps pour partager ici tout ce que je voudrais. Cela dit, Lutin et moi-même avons rempli notre mission pour le défi timbré numéro 3. Participants, êtes-vous prêts pour le partage des créations et des découvertes ?
Je vous souhaite un excellent lundi !
Toujours trop peu de temps pour partager ici tout ce que je voudrais. Cela dit, Lutin et moi-même avons rempli notre mission pour le défi timbré numéro 3. Participants, êtes-vous prêts pour le partage des créations et des découvertes ?
Je vous souhaite un excellent lundi !
vendredi 1 janvier 2016
Bonne année 2016 !
Tous mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année !
Je vous la souhaite remplie à craquer de bonheur, de joie, de rires, de moments partagés et bien sûr, de santé pour profiter de tout cela !
Ici, pas de grandes résolutions. Si ce n'est que je me rends compte que j'aime tout de même assez ces jalons du temps qui font penser à un nouveau départ. Une occasion de plus de faire un petit point sur le chemin parcouru et voir ce que l'on aurait envie de faire désormais.
L'envie principale étant de profiter de notre vie d'instruction en famille et je l'avoue, d'arriver à prendre un peu de temps pour moi. C'est quelque chose que je répète assez souvent car, dans les faits, cela m'est très difficile. Par manque de temps tout court, il y a toujours mieux à faire. Disons qu'une fois de plus je vais essayer de faire un effort !
Nous faisons notre reprise de découvertes-maison ce matin avec une petite nouveauté :
A nouvelle année, nouvelle activité. C'est un défi que nous souhaitons partager avec vous donc nous aurons un rendez-vous hebdomadaire juste dans ce but. Je vous en dis plus très vite !
mercredi 30 décembre 2015
Sortie de vacances
Aujourd'hui nous sommes allés sur Paris pour faire un tour à la Cité des Sciences et de l'Industrie.
Ce fut vraiment une sortie de vacances pour plusieurs raisons :
La première est que j'ai enfin eu une journée où j'ai pu me consacrer entièrement à une sortie et ça fait du bien. La deuxième est que nous sommes effectivement en vacances puisque nos cahiers attendent sagement depuis avant Noël que nous allions les rechercher pour la nouvelle année. Ce fut également l'occasion de visiter l'exposition sur le climat que Lutin attendait depuis un moment. En plus, nous sommes passés d'un début d'année 2015 avec tellement de sorties que je n'en pouvais plus à une fin d'année où elles étaient tellement restreintes qu'elles ont fini par me manquer. Et enfin, une vraie sortie de vacances car arrivée devant la Cité des enfants qui vient de rouvrir, je me suis subitement souvenue que nous y étions déjà allés lors d'une période de vacances scolaires et que je m'étais dit que nous ne le ferions plus JAMAIS !
Lorsque je vois la quantité de personnes qui attendent l'ouverture pour se précipiter à l'intérieur, je me dis que c'est tout de même dommage d'être dans la cohue alors que nous avons cette chance de pouvoir y aller tranquillement lorsque tout le monde est au travail et à l'école. Je me le tiens pour dit cette fois-ci et nous avons cependant passé une très bonne journée.
Jusqu'au 20 mars 2016
L'exposition sur le climat est vraiment fournie, il y a une multitude d'informations et cela permet d'avoir les bases du problème. Les témoignages sont nombreux, ils remettent habilement les choses à leurs places avec les vrais risques encourus par notre planète et tout ce qui est plus discret à nos yeux mais terriblement présent.
Ensuite, nous avons découvert l'exposition sur Darwin. Ce ne fut qu'une découverte car elle est extrêmement longue et riche. Alors je serai dans l'obligation d'y retourner pour en savourer un peu plus. La vieille que je suis regrette néanmoins la multiplication à outrance des écrans. Je ne dis pas qu'il en faudrait aucun mais on peut éventuellement envisager de faire encore quelques présentations sans eux. Là, on a vraiment la sensation de passer d'un écran à l'autre. Alors cela permet de belles animations, des jeux, de l'interactivité certes. Mais dans une longue exposition quasi dans le noir, tout cela donne aussi un bon mal de crâne au Lutin et donc nous finissons plus rapidement. C'est dommage.
Je reste envieuse de ce personnage qui a réussi, lors de son voyage de cinq années sur le navire Beagle, à lire tous les ouvrages qui se trouvaient à bord, c'est-à-dire la bagatelle de 400 ! Par la suite, il a dû demander à ce qu'on lui en envoie. La longue attente de la navigation a du bon, mais je crois que j'ai le mal de mer alors je me suis consolée en complétant ma collection avec ce titre :
Et vous, quelle a été votre journée ?
Je vous souhaite une belle dernière journée 2015, un bon réveillon et mes meilleurs vœux !
Ce fut vraiment une sortie de vacances pour plusieurs raisons :
La première est que j'ai enfin eu une journée où j'ai pu me consacrer entièrement à une sortie et ça fait du bien. La deuxième est que nous sommes effectivement en vacances puisque nos cahiers attendent sagement depuis avant Noël que nous allions les rechercher pour la nouvelle année. Ce fut également l'occasion de visiter l'exposition sur le climat que Lutin attendait depuis un moment. En plus, nous sommes passés d'un début d'année 2015 avec tellement de sorties que je n'en pouvais plus à une fin d'année où elles étaient tellement restreintes qu'elles ont fini par me manquer. Et enfin, une vraie sortie de vacances car arrivée devant la Cité des enfants qui vient de rouvrir, je me suis subitement souvenue que nous y étions déjà allés lors d'une période de vacances scolaires et que je m'étais dit que nous ne le ferions plus JAMAIS !
Lorsque je vois la quantité de personnes qui attendent l'ouverture pour se précipiter à l'intérieur, je me dis que c'est tout de même dommage d'être dans la cohue alors que nous avons cette chance de pouvoir y aller tranquillement lorsque tout le monde est au travail et à l'école. Je me le tiens pour dit cette fois-ci et nous avons cependant passé une très bonne journée.
Jusqu'au 20 mars 2016
L'exposition sur le climat est vraiment fournie, il y a une multitude d'informations et cela permet d'avoir les bases du problème. Les témoignages sont nombreux, ils remettent habilement les choses à leurs places avec les vrais risques encourus par notre planète et tout ce qui est plus discret à nos yeux mais terriblement présent.
Ensuite, nous avons découvert l'exposition sur Darwin. Ce ne fut qu'une découverte car elle est extrêmement longue et riche. Alors je serai dans l'obligation d'y retourner pour en savourer un peu plus. La vieille que je suis regrette néanmoins la multiplication à outrance des écrans. Je ne dis pas qu'il en faudrait aucun mais on peut éventuellement envisager de faire encore quelques présentations sans eux. Là, on a vraiment la sensation de passer d'un écran à l'autre. Alors cela permet de belles animations, des jeux, de l'interactivité certes. Mais dans une longue exposition quasi dans le noir, tout cela donne aussi un bon mal de crâne au Lutin et donc nous finissons plus rapidement. C'est dommage.
Je reste envieuse de ce personnage qui a réussi, lors de son voyage de cinq années sur le navire Beagle, à lire tous les ouvrages qui se trouvaient à bord, c'est-à-dire la bagatelle de 400 ! Par la suite, il a dû demander à ce qu'on lui en envoie. La longue attente de la navigation a du bon, mais je crois que j'ai le mal de mer alors je me suis consolée en complétant ma collection avec ce titre :
Et vous, quelle a été votre journée ?
Je vous souhaite une belle dernière journée 2015, un bon réveillon et mes meilleurs vœux !
jeudi 3 décembre 2015
En Egypte ou avec Charles Quint
Comme je le disais hier, nous entamons notre périple en Egypte antique. Suite à notre lecture-narration, quelques dieux ont été introduits dans le cahier : les différentes figures de Rê, Amon, Osiris et sa sœur-femme Isis.
Evidemment, le petit dessin qui fait toujours du bien pour marquer la place de Rê aux commencements.
Après un intermède français et mathématiques, Lutin a terminé son exposé sur Charles Quint. Ce fut une sacrée aventure ! Au début dépité par ce sujet, il s'est rendu compte à quel point cela pouvait être exaltant de découvrir un domaine totalement inconnu jusque là. Il s'est initié aux recherches, a tenu le travail de brouillon, de classement des informations et de réécriture. Il reste certes de nombreux espaces sur ce panneau mais pour une première tentative, son application et sa persévérance étaient bien là.
L'expérience est donc tout à fait positive et de nombreux sujets ont déjà rejoint la boite à idées afin d'en faire d'autres. Il semblerait même que le plan du deuxième soit déjà bien net dans l'esprit du Lutin, j'attends impatiemment de découvrir cela...
dimanche 15 novembre 2015
Et maintenant ?
Les atroces attentats de Paris ont maintenant eu lieu il y a trois jours. Nous suivons les actualités bien davantage que d'habitude dans l'attente d'informations concrètes. Comme s'il était possible qu'à un moment ou à un autre, un journaliste assermenté puisse nous garantir qu'il n'y a plus rien à craindre, que tout cela est fini à jamais.
Malheureusement tout ceci n'est qu'une illusion. Ces mots là ne viendront pas parce que c'est tout bonnement impossible.
Alors, maintenant, que fait-on ?
J'ai beau lire de nombreux messages, lire même tout ce que je peux trouver, je ne sais pas quoi faire. La vie doit continuer lit-on souvent. Bah, oui, de toute façon nous avons la chance d'avoir nos deux bras et nos deux jambes, nous avons la chance d'être en vie, alors oui, cela va continuer. Mais comment ? Peut-on vraiment reprendre son train-train quotidien comme si de rien n'était ? Doit-on faire bonne figure ou au contraire se laisser aller à afficher la mine de nos sentiments : tristesse, angoisse, peur et désolation pour toutes ces familles déchirées qui ont perdu un proche un vendredi soir de fête ?
Je ne sais pas. Nous avons ouvert un maximum la discussion à la maison afin que Lutin puisse exprimer son ressenti et hier soir, il avait encore les yeux gonflés par la peine qu'il éprouve pour les victimes.
Il faut sûrement se prendre par la main et garder le moral pour ne pas abimer davantage celui de ceux qui nous entourent. Peut-être.
Mais une tension me retient. La tension du "ça va passer". Combien d'horreurs faudra-t-il en France et dans le monde avant que l'on se dise qu'il n'est justement pas possible de continuer ainsi ? Pas possible d'enchainer chaque journée avec les actualités qui s'estomperont petit à petit, jusqu'à ce que les images les plus horribles ne fassent plus partie que d'un vague souvenir que l'on souhaite refouler au loin ? Combien de fois cela devra-t-il se produire avant que nous vivions avec cette réalité : les choses vont plus que mal et ce n'est pas en voie de s'améliorer.
Doit-on se terrer dans nos maisons par peur qu'une nouvelle catastrophe se produise ? Est-on vraiment à l'abri quelque part ? Oui, des gens sont prêts à sacrifier leurs vies pour nous protéger. C'est vrai, ils sont courageux, dévoués, les premiers face aux dangers. Mais indépendamment de leur volonté, cela est-il suffisant ? J'ai bien peur que nous ayons eu de multiples preuves que la réponse est non.
Alors, maintenant, que fait-on ?
Pour laisser un commentaire sans avoir de compte Google, sélectionner "nom/URL" dans le petit menu déroulant sous la case d'écriture. Merci.
Malheureusement tout ceci n'est qu'une illusion. Ces mots là ne viendront pas parce que c'est tout bonnement impossible.
Alors, maintenant, que fait-on ?
J'ai beau lire de nombreux messages, lire même tout ce que je peux trouver, je ne sais pas quoi faire. La vie doit continuer lit-on souvent. Bah, oui, de toute façon nous avons la chance d'avoir nos deux bras et nos deux jambes, nous avons la chance d'être en vie, alors oui, cela va continuer. Mais comment ? Peut-on vraiment reprendre son train-train quotidien comme si de rien n'était ? Doit-on faire bonne figure ou au contraire se laisser aller à afficher la mine de nos sentiments : tristesse, angoisse, peur et désolation pour toutes ces familles déchirées qui ont perdu un proche un vendredi soir de fête ?
Je ne sais pas. Nous avons ouvert un maximum la discussion à la maison afin que Lutin puisse exprimer son ressenti et hier soir, il avait encore les yeux gonflés par la peine qu'il éprouve pour les victimes.
Il faut sûrement se prendre par la main et garder le moral pour ne pas abimer davantage celui de ceux qui nous entourent. Peut-être.
Mais une tension me retient. La tension du "ça va passer". Combien d'horreurs faudra-t-il en France et dans le monde avant que l'on se dise qu'il n'est justement pas possible de continuer ainsi ? Pas possible d'enchainer chaque journée avec les actualités qui s'estomperont petit à petit, jusqu'à ce que les images les plus horribles ne fassent plus partie que d'un vague souvenir que l'on souhaite refouler au loin ? Combien de fois cela devra-t-il se produire avant que nous vivions avec cette réalité : les choses vont plus que mal et ce n'est pas en voie de s'améliorer.
Doit-on se terrer dans nos maisons par peur qu'une nouvelle catastrophe se produise ? Est-on vraiment à l'abri quelque part ? Oui, des gens sont prêts à sacrifier leurs vies pour nous protéger. C'est vrai, ils sont courageux, dévoués, les premiers face aux dangers. Mais indépendamment de leur volonté, cela est-il suffisant ? J'ai bien peur que nous ayons eu de multiples preuves que la réponse est non.
Alors, maintenant, que fait-on ?
Pour laisser un commentaire sans avoir de compte Google, sélectionner "nom/URL" dans le petit menu déroulant sous la case d'écriture. Merci.
jeudi 29 octobre 2015
Eloge de la routine: pour que ce soit clair
Si je partage nos dernières journées enthousiasmantes ici, c'est aussi parce que cela ne se passe pas toujours ainsi. Pas que nous passions de mauvaises journées, nous faisons bien évidemment tout ce qui est possible pour les éviter (on n'est pas complètement zinzins non plus !). Mais bien parce que la routine est devenue tellement salutaire chez nous, qu'elle devient une réelle compagne de route. Il est donc bon de se rappeler qu'en effet nous avons aussi le luxe de pouvoir vivre autre chose.
Dans les faits, progressivement, la dose d'imprévus excitants s'est limitée. Chaque jour amène ses différentes activités, de nouvelles découvertes, envies, bien sûr. Nous ne souhaitons pas une seconde retrouver un semblant de métro-boulot-dodo. Ah non !!
Les imprévus plus importants sont excitants justement parce qu'ils demeurent des surprises, des moments davantage hors du commun. Pour l'avoir vécu et tenté à de nombreuses reprises, je sais que s'ils se répétaient trop, les imprévus ne seraient plus autant appréciés et deviendraient juste une mise à la poubelle pure et simple de n'importe quelle routine. S'en suivaient une perte de repères et une souffrance pour mon Lutin; quant à moi, c'était juste l'étouffement complet. Au point de vue pédagogique, Charlotte Mason a aussi trouvé sa place chez nous grâce à cela. Elle affirmait qu'une routine bien établie fait gagner un temps précieux et libère l'esprit. Et je confirme.
Donc oui, je me réjouis de ces journées QUI NE FONT QU'ENRICHIR notre routine quotidienne.
Je remets très, très, très... fréquemment ma routine en question. Pour l'améliorer, l'adapter à nos évolutions, au Lutin qui grandit. Jamais pour la faire disparaître. Apprentissages formels, informels ou pas, cela demande du temps. Or, j'ai des espace-temps à tenir pour travailler, m'occuper de la maison, des animaux, des papiers.. Enfin, vous voyez le genre de choses passionnantes dont je parle ! Il s'agit d'ailleurs davantage d'une organisation pure et dure que de routine.
Chacun fait de son mieux pour vivre l'IEF et nous avons besoin de ça dans notre rythme de vie. Avec un enfant, on s'adapte tout de même en permanence. Encore une preuve ce matin : après deux jours de levers très matinaux, le calme actuel de la maison me fait penser qu'aujourd'hui Lutin est lancé pour une grasse matinée ! Et bien soit !
Donc, voilà, chez nous c'est ainsi, ailleurs c'est aussi bien, autrement !
N'est-ce pas ?
Dans les faits, progressivement, la dose d'imprévus excitants s'est limitée. Chaque jour amène ses différentes activités, de nouvelles découvertes, envies, bien sûr. Nous ne souhaitons pas une seconde retrouver un semblant de métro-boulot-dodo. Ah non !!
Les imprévus plus importants sont excitants justement parce qu'ils demeurent des surprises, des moments davantage hors du commun. Pour l'avoir vécu et tenté à de nombreuses reprises, je sais que s'ils se répétaient trop, les imprévus ne seraient plus autant appréciés et deviendraient juste une mise à la poubelle pure et simple de n'importe quelle routine. S'en suivaient une perte de repères et une souffrance pour mon Lutin; quant à moi, c'était juste l'étouffement complet. Au point de vue pédagogique, Charlotte Mason a aussi trouvé sa place chez nous grâce à cela. Elle affirmait qu'une routine bien établie fait gagner un temps précieux et libère l'esprit. Et je confirme.
Donc oui, je me réjouis de ces journées QUI NE FONT QU'ENRICHIR notre routine quotidienne.
Je remets très, très, très... fréquemment ma routine en question. Pour l'améliorer, l'adapter à nos évolutions, au Lutin qui grandit. Jamais pour la faire disparaître. Apprentissages formels, informels ou pas, cela demande du temps. Or, j'ai des espace-temps à tenir pour travailler, m'occuper de la maison, des animaux, des papiers.. Enfin, vous voyez le genre de choses passionnantes dont je parle ! Il s'agit d'ailleurs davantage d'une organisation pure et dure que de routine.
Chacun fait de son mieux pour vivre l'IEF et nous avons besoin de ça dans notre rythme de vie. Avec un enfant, on s'adapte tout de même en permanence. Encore une preuve ce matin : après deux jours de levers très matinaux, le calme actuel de la maison me fait penser qu'aujourd'hui Lutin est lancé pour une grasse matinée ! Et bien soit !
Donc, voilà, chez nous c'est ainsi, ailleurs c'est aussi bien, autrement !
N'est-ce pas ?
mardi 27 octobre 2015
Aujourd'hui : décalage horaire
Depuis deux jours le soleil brille de tous ses rayons et de bien des manières chez nous. Hier, nous avons arrêté le travail formel pour cause de soleil trop tentant. Et à 17h, lorsqu'il faisait un peu moins chaud, j'ai eu l'agréable surprise de retrouver un petit Lutin très enthousiaste et bien décidé à terminer son programme de la journée !
A ce moment là, je ne peux m'empêcher de sourire.
J'ai résisté à l'impulsion de rester coller à ma planification pour laisser place à l'imprévu ensoleillé et voilà ce qui se passe ... Nous avons terminé la journée tranquillement en savourant notre intérieur alors que la nuit arrivait bien tôt. Et là, je remercie la routine de base qui permet de tenir nos projets tout en se laissant évincer à l'occasion pour ramener un souffle de pétillement dans le quotidien.
Alors du coup, je m'enthousiasme. Je lis les chouettes partages d'organisation ICI ou là. Je me dis que pendant au moins quelques temps je vais accepter l'idée que notre routine est fixée, qu'elle roule plutôt bien et arrêter de tout remettre en question tous les deux jours.
Et arrive ce matin: Réveil de Lutin : 7h. Un exploit sûrement dû au changement d'heure de ce week-end. Au travail dès qu'il a été rassasié et habillé.
12h30 : tout le programme formel et informel enregistré, savouré et terminé. Lutin le sourire aux lèvres était bien fier de lui et bien content de tout ce temps libre devant lui.
Alors, encore une fois, je n'en reviens pas. C'est donc possible de commencer de bonne heure et d'envisager les journées encore sous un autre angle ?! Dire que Les échappés du bocal me laissaient pantoise la veille avec leur programme matinal !
Bon, redescendons sur Terre, je suis bien consciente que c'est certainement un accident de réveil. Mais qui sait ....
Ah que de surprises, que de journées différentes ... Que de routines possibles ...
Encore de quoi réfléchir ...
A ce moment là, je ne peux m'empêcher de sourire.
J'ai résisté à l'impulsion de rester coller à ma planification pour laisser place à l'imprévu ensoleillé et voilà ce qui se passe ... Nous avons terminé la journée tranquillement en savourant notre intérieur alors que la nuit arrivait bien tôt. Et là, je remercie la routine de base qui permet de tenir nos projets tout en se laissant évincer à l'occasion pour ramener un souffle de pétillement dans le quotidien.
Alors du coup, je m'enthousiasme. Je lis les chouettes partages d'organisation ICI ou là. Je me dis que pendant au moins quelques temps je vais accepter l'idée que notre routine est fixée, qu'elle roule plutôt bien et arrêter de tout remettre en question tous les deux jours.
Et arrive ce matin: Réveil de Lutin : 7h. Un exploit sûrement dû au changement d'heure de ce week-end. Au travail dès qu'il a été rassasié et habillé.
12h30 : tout le programme formel et informel enregistré, savouré et terminé. Lutin le sourire aux lèvres était bien fier de lui et bien content de tout ce temps libre devant lui.
Alors, encore une fois, je n'en reviens pas. C'est donc possible de commencer de bonne heure et d'envisager les journées encore sous un autre angle ?! Dire que Les échappés du bocal me laissaient pantoise la veille avec leur programme matinal !
Bon, redescendons sur Terre, je suis bien consciente que c'est certainement un accident de réveil. Mais qui sait ....
Ah que de surprises, que de journées différentes ... Que de routines possibles ...
Encore de quoi réfléchir ...
lundi 26 octobre 2015
Etude de texte : tout à l'envers !
Pour aujourd'hui, j'avais au programme une petite étude de texte. Pourquoi petite ? Parce que le texte n'est pas bien long et que les questions peu nombreuses sont relativement simples. Alors quel intérêt ? Tout simplement le thème. Nous venons de passer à l'heure d'hiver et chez nous, qui dit hiver, dit un petit Lutin qui espère et se languit de la neige.
Alors j'ai voulu lui faire plaisir avec ce petit clin d'œil que voici :
La neige commença à voltiger dans l'air sec. D'abord en tout petits flocons légers qui, si on les suivait bien du regard, se contentaient de voleter dans l'espace sans jamais tomber jusqu'à terre. Mais peu à peu, l'atmosphère se ramollit et il neigea pour de bon. Les enfants, fous de joie, se mirent à courir autour de la maison, dans les champs, jusque dans la forêt même, où la neige passait silencieusement à travers les branches ; mais le soir vint et, lorsque la nuit approcha, il fallut rentrer...
Alors ils trainèrent leurs chaises près de la fenêtre, et, grimpés dessus, ils regardèrent, à travers la vitre, la cour se transformer peu à peu. Le jardin, les arbres, les voitures rangées le long des murs, la pompe, le bassin, la brouette, tout cela prenait des formes bizarres. A la longue l'ensemble finit par ressembler à un paysage enchanté. (R.Vincent)
Le clin d'œil a bien fonctionné puisque Lutin a trouvé le texte très joli et qu'il a pris plaisir à le lire. A discuter de son envie de neige aussi ! Rendez vous compte : déjà trois ans sans un flocon par chez nous, un vrai scandale !
En revanche, alors que nous finissions cette découverte, voilà que pointe un magnifique rayon de soleil sur la table de travail. En plus, on sent sa chaleur. Les envies de neige se sont vite envolées pour laisser place à l'envie pressante d'aller profiter du beau temps : "Tu comprends, maman, après il fera peut-être mauvais temps, froid, ou alors il y aura de la neige, alors je préfère profiter de l'extérieur maintenant !".
Ah oui, je comprends bien : qu'il fasse beau ou qu'il neige, j'en connais un qui a envie d'être dehors ! Et bien, c'est parti, tout le monde sort !
Qu'il fasse beau ou pas, c'est chouette la vie en IEF !!! Non ?
La neige commença à voltiger dans l'air sec. D'abord en tout petits flocons légers qui, si on les suivait bien du regard, se contentaient de voleter dans l'espace sans jamais tomber jusqu'à terre. Mais peu à peu, l'atmosphère se ramollit et il neigea pour de bon. Les enfants, fous de joie, se mirent à courir autour de la maison, dans les champs, jusque dans la forêt même, où la neige passait silencieusement à travers les branches ; mais le soir vint et, lorsque la nuit approcha, il fallut rentrer...
Alors ils trainèrent leurs chaises près de la fenêtre, et, grimpés dessus, ils regardèrent, à travers la vitre, la cour se transformer peu à peu. Le jardin, les arbres, les voitures rangées le long des murs, la pompe, le bassin, la brouette, tout cela prenait des formes bizarres. A la longue l'ensemble finit par ressembler à un paysage enchanté. (R.Vincent)
Le clin d'œil a bien fonctionné puisque Lutin a trouvé le texte très joli et qu'il a pris plaisir à le lire. A discuter de son envie de neige aussi ! Rendez vous compte : déjà trois ans sans un flocon par chez nous, un vrai scandale !

Ah oui, je comprends bien : qu'il fasse beau ou qu'il neige, j'en connais un qui a envie d'être dehors ! Et bien, c'est parti, tout le monde sort !
Qu'il fasse beau ou pas, c'est chouette la vie en IEF !!! Non ?
samedi 11 juillet 2015
Un Liebster Award !!
Une sympathique attention du blog S'amuser Ensemble, qui m'a décerné un Liebster Award. C'est une distinction que l'on se transmet entre blogueurs afin de faire découvrir des blogs que nous apprécions.
Pour remplir la tâche qui incombe à cette "récompense", il faut en premier dire 11 choses sur soi, puis répondre aux 11 questions demandées par celui qui a accordé le Liebster Award. Après, c'est à notre tour de le transmettre à 11 autres blogs en posant 11 questions et de les prévenir.
J'ai eu de la chance car S'amuser Ensemble a regroupé les tâches 1 et 2, en demandant "simplement" de partager 11 informations sur moi et mon blog. Ce qui donne :
1. Je suis assez surprise et contente de cette petite pensée pour mon blog. Quand j'ai décidé de le commencer, cela répondait à une envie d'écrire et je n'imaginais même pas que quelqu'un le lirait "pour de vrai". Plus le temps passe et plus je prends plaisir à ce partage. C'est ma manière de contribuer petitement aux échanges entre familles pratiquant l'instruction en famille et aimant faire des activités avec leurs enfants. Ce blog est à présent un secteur de mon expression à part entière.
2. Je suis à l'origine une personne extrêmement timide et je constate que cela a bien évolué au cours des années. Le temps m'a apporté plus de confiance en moi, même si des progrès restent à faire, et je me sens moins souvent gênée, rougissante à la moindre occasion. Je parle de ça parce que c'est un point qui m'a pesé pendant longtemps et qu'il est bien agréable de s'affirmer, cela permet aussi d'avancer de manière plus cohérente sur son chemin de vie. Et c'est à transmettre aux enfants.
3. Mes plus grandes passions sont la lecture, ce n'est une nouveauté pour personne; les apprentissages sous toutes leurs formes, curieuse est mon deuxième prénom; les animaux, j'ai un chien et deux lapins parce que je me force à être raisonnable sinon je vivrais dans une ferme; en fait, il y a peu de choses qui ne me touchent pas. Hormis, le sport. Pourtant, j'aime la danse, le badminton, la gym. Mais je ne pratique que très sporadiquement le premier. Et je le vis bien.
4. Mes deux pires défauts (au milieu de tous les autres :-)) sont l'impatience et l'insatisfaction chronique. J'ai du mal à attendre que les choses se fassent à leur rythme, je ne vois pas l'intérêt de perdre du temps si on peut l'éviter. L'insatisfaction me renvoie au "j'en n'ai jamais assez" ou "ce n'est jamais assez bien". Alors qu'en fait, je suis bien contente de ce que j'ai. Je suis même régulièrement consciente que j'ai de la chance. Mais ... si je pouvais encore faire mieux?
5. Une chose que j'ai l'impression que je regretterai si je ne le vivais pas un jour : Vivre à la campagne. Souvent j'ai cru que ce n'était encore qu'une volonté de vouloir plus : plus d'espace, plus de calme, plus d'animaux, plus de nature. Cette idée persiste et je me dis que si je ne tente jamais cette expérience peut-être bien que je regretterai de ne pas savoir ce que cela aurait donné.
6. J'en ai marre du "politiquement correct". Je trouve que nous vivons dans une société où trop de choses sont à prendre avec des pincettes. Que ce soient des généralités de vie, des choix, des particularités individuelles.. tout est soumis aux préjugés, aux stéréotypes et il manque un sérieux esprit d'ouverture. Bien trop souvent à mon goût mais heureusement ce n'est pas une vérité universelle et immuable.
7. Quand j'étais petite j'ai rêvé d'être professeur puis architecte puis de travailler dans une maison d'édition. J'ai mis du temps à retrouver le premier chemin car j'ai croisé quelques désillusions en route. En 6ème, ma matière de prédilection était le français et j'avais une prof qui avait quelques petits soucis : il lui arrivait de monter sur son bureau et de faire l'avion avec la corbeille à papier sur la tête .. pas très rassurant. Arrivée en fac, lorsque j'allais rencontrer les professeurs pleine d'admiration, ils me répondaient tous d'un air désabusé en me disant que la recherche était bouchée et qu'ils s'obligeaient à faire leurs heures de cours pour payer leurs recherches, bouchées. Bref, je me dis que je transmettrai à mon fils l'idée qu'il faut s'accrocher pour atteindre sa voie.
8. Avant mon quotidien actuel de maman ravie qui passe le maximum de son temps auprès de son enfant, j'ai eu une vie de "working-woman". Avec des postes professionnels à responsabilités pendant mes études, des journées à n'en plus finir et des ambitions carriéristes. Sur le terrain le jour, à faire des paperasses la nuit, à cumuler les formations pour assouvir des besoins que je ne trouvaient pas ailleurs : en lettres, en histoire, en langues et même en gestion, ... Heureusement, la vie m'a ouvert les yeux avec un joli bébé de plus de quatre kilos avant que trop de temps n'ait été perdu et je ne désespère pas de bâtir une construction cohérente autour de tout cela.
9. Une phrase entendue un jour qui me laisse perplexe : "Les meilleurs gentils font les pires méchants", faut-il toujours qu'il y ait un revers à la médaille ?
10. J'ai peur des araignées et de la vieillesse. Pour les araignées, je me soigne. Pour la vieillesse, il n'y a rien à faire .. j'ai peur.
11. Ah, la onzième ! Ouffff ! Et bien, comme les demandes envers moi ont été très libres, je vous laisse me poser la dernière question (et puis, je sèche un peu là). Je garde un droit de réserve bien sûr. Attention, offre limitée dans le temps, non cumulable avec d'autres offres en cours, ni échangeable, ni remboursable.
Et voici les 11 blogs que je choisis : ce ne fut pas facile, je voulais éviter les doublons mais ça n'aurait pas été représentatif de ceux que j'apprécie donc :
1. Echappés du bocal
2. Chroniques du poulailler
3. Petite Fleur's Home Sweet Home
4. Le bonheur en famille
5. Chouette y'a plus d'école
6. Grandir près du châtaignier
7. Un et Un font six
8. Un coin de terre libre d'école
9. Avenue Reine Mathilde
10. Club Voyage autour du monde
11. Les tribulations d'un petit zèbre
Et voici mes 11 questions inspirées de mes réponses:
1. Que pensez-vous de votre blog à l'heure actuelle ?
2. Quel trait de votre caractère a le plus changé au cours du temps ?
3. Vos plus grandes passions ou votre plus grand désintérêt ?
4. Quels sont les deux défauts qui vous poursuivent ?
5. Qu'est-ce qui vous révolte ?
6. Quand vous étiez petits, vous auriez voulu être ...?
7. Quel serait votre regret potentiel ?
8. Avez-vous eu une "vie antérieure" professionnelle ou autre ?
9. Quelle phrase, sentence ou proverbe vous laisse perplexe ?
10. Quelles sont vos peurs principales ?
11. Dites nous quelque chose sur vous ...
A vous !
lundi 29 juin 2015
Aujourd'hui : je souffle
A l'heure où de nombreuses familles font leur bilan de cette année "scolaire" écoulée, je n'ai pas encore partagé le détail mais je sais que ce fût une belle année, une très belle année, peut-être la meilleure jusqu'à présent... Je prendrai le temps de me poser là-dessus même si nous ne faisons pas de réelle pause durant cet été. Nous continuons notre rythme toutefois...
Ce qui change déjà est ma prise de conscience de ma fatigue. Je ne vois pas beaucoup de points négatifs à notre style de vie mais s'il y en a un qui a pesé régulièrement cette année c'est la fatigue. En fait, elle ne m'a pas laissé le choix. Trop souvent épuisée, j'en avais aussi marre d'être une touriste en ma maison.
Entre les activités régulières, les sorties jeux, musées, sport ..... Tout est agréable à faire mais à un rythme trop soutenu c'est devenu pénible pour la maman que je suis.
Alors, voilà, je souffle.
Le programme de travail tourne bien, j'ai repris le dessus dans la cuisine, je réalise à quel point il est bon de profiter de son petit chez soi, et dire qu'il reste toujours de mauvaises langues pour insinuer que les enfants non scolarisés ne sortent jamais! Hier nous avons même eu le temps de nous pencher sur le rangement. Et il y a de quoi faire...
Je sais que nous aurons le temps de nous y mettre et bien que ce soit le cadet de mes soucis habituellement, le besoin de reprendre le contrôle de notre habitat me fera ranger.
C'est donc plus sereine que j'entame cette journée, parce que ça y est j'ai compris, j'ai intégré que je peux aussi me dire que trop c'est trop sans brimer personne et que toute mon organisation mise en place ou à venir, tiendra compte de ce fait et surtout qu'elle sera pérenne au-delà du mois de septembre.
Bonne journée à vous !
Pour laisser un commentaire sans avoir de compte Google, choisir "nom/url" dans le menu déroulant sous la case d'écriture, merci!
Ce qui change déjà est ma prise de conscience de ma fatigue. Je ne vois pas beaucoup de points négatifs à notre style de vie mais s'il y en a un qui a pesé régulièrement cette année c'est la fatigue. En fait, elle ne m'a pas laissé le choix. Trop souvent épuisée, j'en avais aussi marre d'être une touriste en ma maison.
Entre les activités régulières, les sorties jeux, musées, sport ..... Tout est agréable à faire mais à un rythme trop soutenu c'est devenu pénible pour la maman que je suis.
Alors, voilà, je souffle.
Le programme de travail tourne bien, j'ai repris le dessus dans la cuisine, je réalise à quel point il est bon de profiter de son petit chez soi, et dire qu'il reste toujours de mauvaises langues pour insinuer que les enfants non scolarisés ne sortent jamais! Hier nous avons même eu le temps de nous pencher sur le rangement. Et il y a de quoi faire...
Je sais que nous aurons le temps de nous y mettre et bien que ce soit le cadet de mes soucis habituellement, le besoin de reprendre le contrôle de notre habitat me fera ranger.
C'est donc plus sereine que j'entame cette journée, parce que ça y est j'ai compris, j'ai intégré que je peux aussi me dire que trop c'est trop sans brimer personne et que toute mon organisation mise en place ou à venir, tiendra compte de ce fait et surtout qu'elle sera pérenne au-delà du mois de septembre.
Bonne journée à vous !
Pour laisser un commentaire sans avoir de compte Google, choisir "nom/url" dans le menu déroulant sous la case d'écriture, merci!
dimanche 14 juin 2015
Aujourd'hui : activités extra-scolaires
Hier nous avons été faire notre tour annuel au Forum des Associations de notre ville. Il a eu lieu tôt cette année et cela reste l'endroit idéal pour connaître tout ce qui peut être proposé en activités extra-scolaires. Lutin avait déjà bien avancé dans ses choix pour septembre prochain et cela a permis de boucler le programme.

Avec un grand changement que j'apprécie particulièrement : c'est la première année où je sais déjà les jours et presque toutes les horaires des futurs sports. Au lieu d'attendre le suspens de la "rentrée" pour savoir si deux activités ne vont pas se chevaucher et tout changer à la dernière minute.
Je dis sports car il n'y aura en effet que des activités physiques. Lutin préfère arrêter la musique qui ne le satisfait pas. Donc adieu instruments, partitions, cours personnel et pratique collective ... Mine de rien, ça fait du temps en plus.
Nous maintiendrons notre culture musicale par de nombreuses écoutes, la découverte des artistes et j'espère planifier davantage de petits concerts, spectacles..
Côté pratique sportive donc pour 2015-2016 :
- Judo : pratiqué depuis plusieurs années, cela reste une base pour Lutin qui compte bien aller jusqu'à la ceinture bleue ou marron, on est parti pour un bout de temps là! Je me souviens qu'au début le contact avec les autres n'était pas forcément simple à accepter. Il a mis du temps à s'investir dans cette pratique, c'était le seul qui faisait "semblant" pour être sûr de ne faire de mal à personne. Depuis il a bien vu que le but est en effet de s'entrainer sans se faire mal mais d'y aller "pour de vrai" et il a pris confiance en lui au sein du dojo. Il vient de passer son grade avec succès. La motivation reste intacte.
- Natation : deux fois par semaine, je pense que c'est l'activité qui l'équilibre le plus alliant effort et détente. De toute façon, il est accro!
- Danse, danse et re danse : du jazz, du contemporain, dans notre ville, en plus de celles pratiquées avec d'autres enfants non-sco. Heureusement que la salle est à côté de chez nous. Le jazz plait énormément depuis cette année, la danse contemporaine sera une découverte.
Le tennis restera de côté pour cette prochaine année, le budget a tranché.
En plus de nos autres activités, nos sorties, les copains, les visites, les projets ........ Ah bah, non, la prochaine année ne sera pas plus calme ;-))
Et chez vous, des activités en perspective?

Avec un grand changement que j'apprécie particulièrement : c'est la première année où je sais déjà les jours et presque toutes les horaires des futurs sports. Au lieu d'attendre le suspens de la "rentrée" pour savoir si deux activités ne vont pas se chevaucher et tout changer à la dernière minute.
Je dis sports car il n'y aura en effet que des activités physiques. Lutin préfère arrêter la musique qui ne le satisfait pas. Donc adieu instruments, partitions, cours personnel et pratique collective ... Mine de rien, ça fait du temps en plus.
Nous maintiendrons notre culture musicale par de nombreuses écoutes, la découverte des artistes et j'espère planifier davantage de petits concerts, spectacles..
Côté pratique sportive donc pour 2015-2016 :
- Judo : pratiqué depuis plusieurs années, cela reste une base pour Lutin qui compte bien aller jusqu'à la ceinture bleue ou marron, on est parti pour un bout de temps là! Je me souviens qu'au début le contact avec les autres n'était pas forcément simple à accepter. Il a mis du temps à s'investir dans cette pratique, c'était le seul qui faisait "semblant" pour être sûr de ne faire de mal à personne. Depuis il a bien vu que le but est en effet de s'entrainer sans se faire mal mais d'y aller "pour de vrai" et il a pris confiance en lui au sein du dojo. Il vient de passer son grade avec succès. La motivation reste intacte.
- Natation : deux fois par semaine, je pense que c'est l'activité qui l'équilibre le plus alliant effort et détente. De toute façon, il est accro!
- Danse, danse et re danse : du jazz, du contemporain, dans notre ville, en plus de celles pratiquées avec d'autres enfants non-sco. Heureusement que la salle est à côté de chez nous. Le jazz plait énormément depuis cette année, la danse contemporaine sera une découverte.
Le tennis restera de côté pour cette prochaine année, le budget a tranché.
En plus de nos autres activités, nos sorties, les copains, les visites, les projets ........ Ah bah, non, la prochaine année ne sera pas plus calme ;-))
Et chez vous, des activités en perspective?
mercredi 20 mai 2015
Aujourd'hui : la grammaire
Je suis en pleine réflexion à propos de la grammaire. De nombreux signaux alertent ma boîte à questions depuis un moment.
Une évidence d'abord. Je pars du principe que la grammaire est une manière d'expliquer et de décortiquer la langue. Cela permet de comprendre, d'interpréter et de produire de l'écrit. C'est en outre une matière scolaire qui commence au CE1 et vous accompagne (ou vous poursuit!) jusqu'au Brevet des collèges. Elle est, comme tout le reste, découpée en niveaux. En ne lisant que les programmes j'ai longtemps cru qu'on la traitait comme beaucoup d'autres matières, c'est-à-dire on donne un morceau sur un sujet la première année puis on reprend ce même morceau l'année d'après en y ajoutant un petit bout supplémentaire et ainsi de suite pendant longtemps. Il y aurait beaucoup à dire sur cette manière de faire. Pour l'heure, je focalise sur la grammaire.
En y regardant de plus près, cette démarche ne s'applique pas à la grammaire. Il y a certes quelques minimes "paliers" où on instaure quelques nouveautés, certainement jugées trop compliquées pour les niveaux précédents, mais c'est tout! Donc on passe des années entières à vous faire avaler la même chose.
Je me souviens de ma surprise quand un élève que j'accompagnais en 4ème m'avait dit qu'il lui fallait réviser son contrôle de grammaire pour le lendemain. Et quel était le sujet de cette interrogation? L'accord du verbe avec le sujet. J'ai trouvé cette appellation bien simpliste en cherchant les nouvelles notions ou les difficultés. Rien. Rien du tout. Juste cette leçon qui avait dû lui être imposée depuis plus de cinq années.
Et tous les points sont comme ça. Quelle est la différence entre le programme officiel de grammaire de CM2 et celui de 6ème par exemple? Aucune. A partir de la 6ème, on s'oriente davantage vers la littérature et l'expression écrite. Est-ce suffisant pour justifier de refaire les mêmes leçons de grammaire? Ou pire, l'enseignement est-il à ce point inadapté qu'il n'y a pas d'autre choix que de répéter le travail tout le temps, sous peine que ce ne soit jamais enregistré? En réalité, je penche vers cette triste interprétation. Il n'y a qu'à prendre un manuel de primaire (un bien fait tout de même) et un livre de "grammaire française" non siglé, c'est-à-dire "pour adultes". Tout est identique.
Il m'est donc impossible d'envisager de fonctionner de près ou de loin comme cela chez moi. Au début, tout est nouveau. Mais rapidement les choses avancent et il faut savoir comment continuer.
La grammaire est un domaine déterminé, établi. Pas de révélation en vue. Des chercheurs en grammaire? Non. Le savoir est déjà à disposition. Une fois qu'on a appris, c'est fait. Je ne dis pas qu'aucune révision n'est nécessaire. On oublie tous certaines choses, moins utilisées, moins intéressantes. Mais de là à tout revoir pendant 10 ans, non merci!
J'envisage donc de faire un programme qui représente juste les notions réelles de grammaire. Valable pour tous en fait. Il suffit de prendre le temps en fonction de chacun, c'est tout.
A mon humble avis, cela ne va pas prendre des années......
Une évidence d'abord. Je pars du principe que la grammaire est une manière d'expliquer et de décortiquer la langue. Cela permet de comprendre, d'interpréter et de produire de l'écrit. C'est en outre une matière scolaire qui commence au CE1 et vous accompagne (ou vous poursuit!) jusqu'au Brevet des collèges. Elle est, comme tout le reste, découpée en niveaux. En ne lisant que les programmes j'ai longtemps cru qu'on la traitait comme beaucoup d'autres matières, c'est-à-dire on donne un morceau sur un sujet la première année puis on reprend ce même morceau l'année d'après en y ajoutant un petit bout supplémentaire et ainsi de suite pendant longtemps. Il y aurait beaucoup à dire sur cette manière de faire. Pour l'heure, je focalise sur la grammaire.
En y regardant de plus près, cette démarche ne s'applique pas à la grammaire. Il y a certes quelques minimes "paliers" où on instaure quelques nouveautés, certainement jugées trop compliquées pour les niveaux précédents, mais c'est tout! Donc on passe des années entières à vous faire avaler la même chose.
Je me souviens de ma surprise quand un élève que j'accompagnais en 4ème m'avait dit qu'il lui fallait réviser son contrôle de grammaire pour le lendemain. Et quel était le sujet de cette interrogation? L'accord du verbe avec le sujet. J'ai trouvé cette appellation bien simpliste en cherchant les nouvelles notions ou les difficultés. Rien. Rien du tout. Juste cette leçon qui avait dû lui être imposée depuis plus de cinq années.
Et tous les points sont comme ça. Quelle est la différence entre le programme officiel de grammaire de CM2 et celui de 6ème par exemple? Aucune. A partir de la 6ème, on s'oriente davantage vers la littérature et l'expression écrite. Est-ce suffisant pour justifier de refaire les mêmes leçons de grammaire? Ou pire, l'enseignement est-il à ce point inadapté qu'il n'y a pas d'autre choix que de répéter le travail tout le temps, sous peine que ce ne soit jamais enregistré? En réalité, je penche vers cette triste interprétation. Il n'y a qu'à prendre un manuel de primaire (un bien fait tout de même) et un livre de "grammaire française" non siglé, c'est-à-dire "pour adultes". Tout est identique.
Il m'est donc impossible d'envisager de fonctionner de près ou de loin comme cela chez moi. Au début, tout est nouveau. Mais rapidement les choses avancent et il faut savoir comment continuer.
La grammaire est un domaine déterminé, établi. Pas de révélation en vue. Des chercheurs en grammaire? Non. Le savoir est déjà à disposition. Une fois qu'on a appris, c'est fait. Je ne dis pas qu'aucune révision n'est nécessaire. On oublie tous certaines choses, moins utilisées, moins intéressantes. Mais de là à tout revoir pendant 10 ans, non merci!
J'envisage donc de faire un programme qui représente juste les notions réelles de grammaire. Valable pour tous en fait. Il suffit de prendre le temps en fonction de chacun, c'est tout.
A mon humble avis, cela ne va pas prendre des années......
dimanche 3 mai 2015
Aujourd'hui : Charlotte Mason
J'ai commencé à m'intéresser de plus près à cette pédagogie. Tout d'abord par curiosité puisque c'est un domaine qui me passionne (comme beaucoup de parents IEF!) et en plus les livres sont maintenant
traduits et disponibles facilement.
Je ne vais pas faire l'historique de cette enseignante du XIXème siècle car vous trouverez toute la biographie nécessaire sur un site très fourni sur le sujet: petits homeschoolers. En revanche, il est étonnant de voir à quel point elle avait une vision bien originale pour son époque.
Je ne pense toujours pas qu'une seule méthode puisse convenir à tout le monde. Malgré cela, il est possible de piocher ici et là des notions qui font écho en nous et que nous essayons ou adoptons dans notre quotidien.
Pour ma part, sur les préceptes de base de cette britannique, j'avoue ne pas être sensible à toute l'approche biblique. C'est certes dénaturer sa méthode puisque l'aspect religieux y prend une large place mais, bon, on ne va pas se refaire!
D'autres notions m'ont paru déjà plus familières ou ont particulièrement attiré mon attention. Certaines étaient déjà en route chez nous, d'autres vont sûrement faire un petit séjour pour voir si elles y trouvent leur place ou pas.
Ainsi je vais m'attarder sur cette façon de faire en commençant par ce qui me parle le plus :
Les living books : des livres vivants qui doivent être bien écrits, l'apport littéraire et la qualité du texte sont très importants. Les auteurs doivent être des passionnés et des connaisseurs du sujet présenté. Ils sont recommandés pour toutes les matières possibles. Il faut que ces livres puissent transmettre un enthousiasme et un imaginaire. Ce qui est bien loin du manuel scolaire par exemple.

La place des livres chez nous n'est pas une nouveauté. Ils ont toujours représenté une nécessité chez moi. C'est simple je dis souvent que la lecture est mon oxygène. Il était donc important, que dis-je, primordial pour moi que mon enfant aime lire. Je l'ai laissé aller à son rythme et c'est chose faite. Nous fréquentons avidement les bibliothèques et la lecture prend place à divers moments de la journée, à deux, en solo, à voix haute ou silencieuse.
Lutin choisit ses propres lectures, c'est comme cela qu'on y trouve du plaisir, qu'on essaie, qu'on se fait ses propres idées. Et jusqu'à présent il n'y a jamais rien eu de choquant. Une bande dessinée un peu trop grossière, une fois, mais c'est lui qui l'avait remarqué une fois ouverte car la couverture et l'intitulé ne suggéraient rien de tel. Une découverte comme une autre en fait.
Charlotte Mason insiste davantage sur la sélection des œuvres proposées à l'enfant. La qualité prime et il semble aller de soi que si le vivant est là, le livre plaira.
Je n'ai pas décidé d'imposer les lectures sous mon toit. En revanche, il est vrai que je peux ouvrir davantage l'éventail de propositions, surtout que la lecture de cette pédagogie est couplée avec la narration. Donc ce peut être encore un autre moment particulier d'échanges autour d'une œuvre que je choisirai parmi les livres vivants.
Toutes les raisons sont bonnes chez nous pour faire intervenir les livres dans notre quotidien! Alors varions encore un peu plus les ouvrages et les partages!
Je reviendrai vers la narration. Pour ce matin, nous commencerons notre journée par une lecture vivante....
traduits et disponibles facilement.
Je ne vais pas faire l'historique de cette enseignante du XIXème siècle car vous trouverez toute la biographie nécessaire sur un site très fourni sur le sujet: petits homeschoolers. En revanche, il est étonnant de voir à quel point elle avait une vision bien originale pour son époque.
Je ne pense toujours pas qu'une seule méthode puisse convenir à tout le monde. Malgré cela, il est possible de piocher ici et là des notions qui font écho en nous et que nous essayons ou adoptons dans notre quotidien.
Pour ma part, sur les préceptes de base de cette britannique, j'avoue ne pas être sensible à toute l'approche biblique. C'est certes dénaturer sa méthode puisque l'aspect religieux y prend une large place mais, bon, on ne va pas se refaire!
D'autres notions m'ont paru déjà plus familières ou ont particulièrement attiré mon attention. Certaines étaient déjà en route chez nous, d'autres vont sûrement faire un petit séjour pour voir si elles y trouvent leur place ou pas.
Ainsi je vais m'attarder sur cette façon de faire en commençant par ce qui me parle le plus :
Les living books : des livres vivants qui doivent être bien écrits, l'apport littéraire et la qualité du texte sont très importants. Les auteurs doivent être des passionnés et des connaisseurs du sujet présenté. Ils sont recommandés pour toutes les matières possibles. Il faut que ces livres puissent transmettre un enthousiasme et un imaginaire. Ce qui est bien loin du manuel scolaire par exemple.
La place des livres chez nous n'est pas une nouveauté. Ils ont toujours représenté une nécessité chez moi. C'est simple je dis souvent que la lecture est mon oxygène. Il était donc important, que dis-je, primordial pour moi que mon enfant aime lire. Je l'ai laissé aller à son rythme et c'est chose faite. Nous fréquentons avidement les bibliothèques et la lecture prend place à divers moments de la journée, à deux, en solo, à voix haute ou silencieuse.
Lutin choisit ses propres lectures, c'est comme cela qu'on y trouve du plaisir, qu'on essaie, qu'on se fait ses propres idées. Et jusqu'à présent il n'y a jamais rien eu de choquant. Une bande dessinée un peu trop grossière, une fois, mais c'est lui qui l'avait remarqué une fois ouverte car la couverture et l'intitulé ne suggéraient rien de tel. Une découverte comme une autre en fait.
Charlotte Mason insiste davantage sur la sélection des œuvres proposées à l'enfant. La qualité prime et il semble aller de soi que si le vivant est là, le livre plaira.
Je n'ai pas décidé d'imposer les lectures sous mon toit. En revanche, il est vrai que je peux ouvrir davantage l'éventail de propositions, surtout que la lecture de cette pédagogie est couplée avec la narration. Donc ce peut être encore un autre moment particulier d'échanges autour d'une œuvre que je choisirai parmi les livres vivants.
Toutes les raisons sont bonnes chez nous pour faire intervenir les livres dans notre quotidien! Alors varions encore un peu plus les ouvrages et les partages!
Je reviendrai vers la narration. Pour ce matin, nous commencerons notre journée par une lecture vivante....
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