C'est la grande période des examens en ce moment. Les collégiens ont commencé par passer leur oral d'histoire des arts et peaufinent actuellement leurs dernières fiches de révision pour les épreuves écrites de la fin du mois.
Mais qu'en est-il de cet examen lorsque l'on fait l'instruction en famille?
Tout d'abord, le brevet n'est pas obligatoire. Donc on peut très bien s'en passer. Il ne conditionne pas le passage et/ou l'entrée au lycée.
Ensuite, les choix des familles sont, comme dans tous les domaines, très variés. Certaines préparent les matières à présenter à leur manière en construisant leurs propres programmes et progressions, d'autres à l'aide de manuels, les entrainements peuvent être faits avec les Annales, d'autres encore suivent des cours à distance et seront aiguillées dans leur démarche. Certaines familles entreprennent de scolariser pour la 3ème car il y a moins de matières à préparer en présentiel qu'en candidat individuel ...
En revanche, le passage obligé en amont des épreuves, demeure l'inscription en candidat libre. Les dates et durée d'ouverture des inscriptions varient d'un secteur à l'autre. Dès que le projet est là, il est prudent de se renseigner auprès de son académie pour connaître les dates d'inscription. Elles ont régulièrement lieu vers le début de l'automne mais peuvent aller jusqu'en janvier et le délai va de quelques jours à deux semaines voire un mois. Une fois les inscriptions faites, il faudra attendre la convocation avec dates et lieux des épreuves. Attention toutefois, il est indiqué sur les sites de l'Education Nationale, que la convocation peut arriver très tardivement. Le temps de s'organiser et de se repérer peut donc être compromis pour le jour J, il importe donc de rester aux aguets et de prendre patience au téléphone afin de s'assurer que l'on ne vous aura pas oublié.
Au-delà de ces démarches administratives, le plus important est la préparation. Adepte du formel ou de l'informel, si l'enfant passe les examens même à simple titre d'entrainement, le but n'est sûrement pas qu'il en revienne avec un sentiment de mise en échec.
Pour les candidats libres, il y a d'abord 4 épreuves obligatoires :
- Français
- Maths
- Histoire-géographie-éducation civique
- Langue vivante (choix libre de la langue vivante sous condition qu'elle soit enseignée dans les collèges de l'académie, sûrement pour des facilités de correction des copies donc, quitte à passer du temps au téléphone lors des renseignements pour l'inscription, penser à s'assurer que la langue choisie soit acceptée)
Puis, 2 matières au choix entre:
- Physique-chimie ou Sciences de la Vie et de la Terre ou Arts plastiques ou Education musicale.
On ne peut choisir qu'une épreuve artistique donc Arts plastiques ou Education musicale avec une des deux autres.
Je ne mentionne ici que les intitulés des séries générales mais en série professionnelle cela reste très proche.
Cela fait ainsi deux matières en plus que si nos enfants étaient en classe, toute l'année du matin au soir. L'oral d'histoire des arts n'existe pas non plus dans la version "individuel" bien qu'on retrouve quelques éléments dans l'option arts plastiques.
Toutefois, il est ainsi possible de miser sur des matières qui plaisent. Les coefficients sont plus légers pour les options et la langue vivante mais les points pourront toujours aider l'ensemble. Je reviendrai sur le détail de chaque matière au cours d'autres posts.
Une pensée pour tous les jeunes concernés en cette fin de mois de juin!
Bonjour,
RépondreSupprimerQuelques petites erreurs :
- Tout d'abord ce ne sont pas des options. Une option par définition peut ne pas être passée, seuls les points au-dessus de 10 comptent. Là ce n'est pas le cas.
- Choix entre SVT et Physique-Chimie mais possible de ne pas choisir d'épreuve artistique ensuite et donc de prendre SVT et physique/chimie.
- les candidats scolaires n'ont pas de langue étrangère à travailler lors d'une épreuve donc 3 matières en plus ;)
- histoire de l'art et arts plastiques tout de même différents... au collège histoire de l'art à partir d'un travail effectué tout au long de l'année en principe points d'avance assurés ! Pour les arts plastiques, production + analyse d'une oeuvre découverte à ce moment-là...
- pourrais-tu me dire où tu as trouvé l'information concernant la langue vivante ? Les candidats libres sont regroupés dans un collège, rarement celui de leur secteur. Je cherche en ce moment le texte pour les limites éventuelles de langue, mais en tout cas ce n'est pas lié aux collèges environnants pour les raisons précédentes. :)
Attention, si je trouve très bien de vouloir mieux faire connaître l'IEF, je trouve important de vérifier ce qu'on écrit lorsqu'il s'agit d'informations officielles. :)
Bonne journée.
En effet, le terme option version scolaire prête à confusion. Je vais réviser cet article rapidement et changer ce mot. Les matières à choisir comptent dans leur intégralité. Pour SVT et Physique chimie, on peut choisir les deux. J'ai du me mélanger les pinceaux dans "ou" .C'est si l'on se tourne vers l'artistique qu'une seule matière est possible donc pas arts plastiques et éducation musicale à présenter. Mais une des deux avec un des autres choix.
SupprimerLes candidats scolaires n'ont certes pas de langue à présenter mais l'histoire des arts en oral donc toujours que deux matières de plus pour les non sco au total.
Quant à l'épreuve arts plastiques j'ai bien mis qu'il y avait seulement quelques éléments tirés de l'histoire des arts. Pour voir les exemples de sujets en pratique comme en théorique il est quand même bien utile d'avoir des connaissances d'histoire de l'art.
Tout dépend du secteur dont on parle, des collèges regroupent les candidats libres et il faut que la langue choisie soit enseignée dans le secteur de celui où on se présente. Merci pour ces rectifications et précisions. Correction à venir.
Oui il est important d'avoir des connaissances en histoire de l'art, mais si j'ai insisté sur la différence c'est parce que je connais des jeunes qui ont été désagréablement surpris par l'épreuve... ayant justement compté sur leur culture alors qu'il fallait utiliser un vocabulaire spécifique d'analyse d'oeuvre...
SupprimerSi les jeunes choisissent une langue autre que celle enseignée dans le collège où ils passent les épreuves du DNB, ils peuvent tout simplement être envoyés dans un autre collège pour les langues. :) Pas d'exemple concret pour le DNB mais exemples pour des candidats libres au bac passant les épreuves dans un lycée, une langue dans un autre lycée du département et une langue rare hors département mais dans l'académie. :)
Bonne soirée !
Il me semble étrange de se présenter à une épreuve d'histoire de l'art sans connaître du vocabulaire d'analyse d'œuvre. Du vocabulaire est donné aux élèves de 3ème lorsqu'ils préparent leur dossier pour l'oral en classe. De la même façon lors de l'épreuve d'arts plastiques il faut que la production face preuve de connaissances techniques et on sait qu'une œuvre devra être analysée donc ceci reste, dans une certaine mesure, un point commun. Faire de l'histoire de l'art sans savoir analyser quelque peu une œuvre c'est comme connaître des biographies d'auteurs sans jamais avoir lu un de leurs livres, non?
SupprimerSur le fond d'accord, mais qu'en est-il de la forme ? Si je reprends l'exemple de ces jeunes surpris, n'avaient-ils donc aucune notion alors qu'ils pratiquaient en club depuis plusieurs années ? Je pense notamment à un garçon musicien admis au conservatoire et pourtant pas une bonne note à l'épreuve de musique.
SupprimerDe même une de mes filles a pratiqué l'option arts plastiques et découvert que la culture n'était pas ce qui importait le plus mais bien plus une manière de formuler les choses. En gros on n'attend pas du jeune qu'il sache évoquer sa sensibilité ou sa culture, mais qu'il dise ce qu'il attend de lui ! C'est à ça que je faisais question. Idem pour le DNB ? Je ne peux en être certaine puisque pas d'enfant ayant présenté les arts plastiques au DNB, et toi ? Mais par contre pas mal d'expériences dans le décryptage des codes examens et échanges tout au long de ces années. :)
"ce qu'on attend de lui", désolée, tapé un peu trop vite.
SupprimerLa forme me semble malheureusement tout à fait cohérente avec ce qui se fait en milieu scolaire. Je comprends que l'on soit désappointé voire remonté contre le fait de ne pas valoriser la culture mais simplement le "faire ce qu'on vous demande". Mais c'est pour moi un des plus gros caractéristiques de l'école. Quelque soit le niveau et la matière. Des tas de choses sont laissées de côté au profit de choix de programmes tout aussi arbitraires les uns que les autres. Le brevet n'est que la cerise de ce gâteau là. Il ne cherche qu'à valider ce qui a été fait au collège donc à valider que l'on sait répondre aux attentes de ce système là. Un jeune en conservatoire pratique la musique, a des connaissances influencées par ses profs, ses goûts. Ce n'est pas pareil que de découvrir un extrait surprise et de savoir répondre à des questions imposées et triées. Donc à mon avis, oui, c'est la même chose partout. On ne demandera pas à un jeune ce qu'il a appris, ce qu'il aime, ce qu'il comprend en arts plastiques. On lui demandera de répondre à des questions arbitraires, limitées sur une œuvre donnée avec des réponses attendues au moins un minimum stéréotypées.
SupprimerLangue à choisir parmi celles enseignées dans l'académie : http://www.ac-paris.fr/portail/jcms/p1_578869/diplome-national-du-brevet-dnb
RépondreSupprimerEn effet la langue choisie doit être présentée dans l'académie. Les découpages sont suffisamment grands pour que la diversité des langues y soit. Je pense qu'il est toujours préférable de confirmer cela lors de l'inscription (voire même avant pour se préparer) car suivants la variété d'établissements composant l'académie, il se peut que la quantité de langues enseignées ne soit pas égale partout.
SupprimerUne dernière chose concernant cet article et le blog. L'article est désormais revu et corrigé. Les erreurs sont en effet regrettables et je me suis empressée d'y remédier suite aux commentaires. Cela dit, mon blog n'a pas pour prétention "de mieux faire connaître l' ief ". Il est un point de vue parmi des milliers d'autres. Il est un partage de quotidien, d'envies, de réflexions, de sujets qui nous intéressent ou nous touchent d'une manière ou d'une autre à un moment donné. Il peut aussi retranscrire mes incompréhensions et même si je ne ferai pas des erreurs juste pour le plaisir, le partage est enrichissant à ce niveau là aussi parce qu'il a la possibilité d'exister. Nous sommes tous souvent en cours de réflexions ou d'apprentissages. Je ne fais pas un manuel de recensement des règles "ief" ou autres. Les informations que j'y indiquent ne sont point paroles de vérité, toujours subjectives et appellent aux échanges pour simplement converser, ajouter des expériences, compléter ou tout ce qu'il plaira aux éventuels lecteurs. De la même manière, je fais confiance à ces lecteurs quant à leur esprit critique. Si un sujet les intéresse particulièrement ils sauront s'informer, me corriger (la preuve en est faite :-)) et mettre à jour pour leurs usages les informations négligées ou pouvant être modifiées au cours du temps.
RépondreSupprimerMerci Lysalys pour ta participation :)
Merci d'avoir prêté attention à mes remarques. :)
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec toi un blog a surtout pour fonction de faire partager nos propres expériences et donc nos tâtonnements, recherches, etc. :)
Par contre c'est vrai que je suis beaucoup plus regardante pour tout ce qui est lié à la législation car le lecteur qui passe ne peut pas deviner en arrivant que l'article peut contenir des erreurs et il peut se fonder sur ce qu'il lit d'où l'importance selon moi de ne pas égarer les personnes qui cherchent à s'informer. :) L'important étant maintenant changé, ton article me semble tout à fait intéressant. :)