jeudi 27 avril 2017

Essais en vue

Nous voici bien repartis sur la route des apprentissages. Bon, on ne l'avait jamais vraiment perdue puisque Lutin a fait une véritable formation dans l'immobilier au cours de notre déménagement :-)
Disons que nous retrouvons notre avancée davantage académique avec deux remarques à essayer rapidement :

Lutin manifeste un regain d'intérêt pour ses cahiers délaissés depuis tout ce chamboulement et a travaillé consciencieusement aujourd'hui au point de refuser de partir à son activité favorite pour motif de : "J'ai envie de travailler plus". Je ne pouvais pas l'obliger à changer d'avis, et il faut le reconnaître, je n'entendais pas cela tous les jours avant, ni toutes les semaines d'ailleurs...ni tous les mois, maintenant que j'y pense...Bref, profitons de cet excès de zèle et laissons-le potasser en paix. (Pourvu que ça dure, dit une vilaine petite voix au fin fond de mon ciboulot archaïque, mais nous savons parfaitement que ça ne durera pas qu'un équilibre total entre les activités demeure l'idéal ;-))


Au cours de cette journée studieuse, je me suis rendue compte qu'une nouveauté était apparue. En arrivant dans le nouveau bureau, nous avions mis en place un emploi du temps afin de s'assurer que toutes les matières tournaient dans la semaine. Comme de nombreuses idées de la pédagogie Charlotte Mason me parlent, j'ai veillé à respecter des leçons d'une durée moyenne en alternant oral, écrit, manuel... Voici que je me rends compte que le Lutin ne suit pas du tout les matières du jour certes, mais qu'il verbalise et organise parfaitement la distribution de ses leçons "faut pas oublier ci, ça fait longtemps que je n'ai pas fait ça, faut que je revois...", arrêtant l'une quand il a sa dose et variant les approches pour ne pas "faire que de l'oral quand même". Je me suis donc laissée guider avec plaisir.

Serait-ce signe d'anarchie totale dans mon planning ? De déroute scandaleuse ? Eh bien, au vue du contentement qu'il a éprouvé à travailler et du sérieux dont il a fait preuve, je dirai que non. Ce moment de pause-déménagement a peut-être apporté son lot d'évolution. Nous verrons ce que cela donne, sachant qu'il me faudra toujours quelques horaires pour mon organisation avant que je ne devienne totalement chèvre...

Suite à cet élan, il a donc navigué entre ses cahiers toute la journée. Naviguer entre les cahiers. Voilà le problème. Nous avons toujours adoré avoir plein de cahiers. Il est tellement plaisant d'ouvrir un nouveau cahier pour découvrir une nouvelle matière. Tout ce papier lisse, neuf, intact, l'odeur de l'encre des lignes encore parfois perceptible, le doux bruit de la page originelle qui se tourne, cette marge vierge qui invite à s'appliquer...
Je n'en peux plus !

A croire que l'effet emballage-déballage de cartons a joué son rôle. Des piles de cahiers (et livres) à ranger, à arranger, à empiler, à installer, pour que ce soit pratique dans des meubles qui prennent de la place alors qu'il reste d'autres livres à mettre... Tout ça pour voir Lutin chercher le cahier numéro 1 avant de le remettre où bon lui semble pour attraper le cahier numéro 2...
Donc, certains cahiers étant en fin de course, prochain essai : UN cahier, pas trop épais pour avoir le plaisir d'en changer, pour que ce soit facile à feuilleter et peut-être encore plus joli en variant les matières à l'intérieur. Bref, UN seul cahier pour tout. Un bon moyen de voir aussi le rendu d'une journée. Si j'ai prévenu le Lutin ? Euh...non, pas encore...




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