vendredi 29 mai 2015

Programmation: Histoire et Géographie

Ah voilà des domaines sur lesquels j'aurais du mal à faire l'impasse, passion oblige!
En histoire : c'est une matière qui prend de la place, beaucoup de place. Tout d'abord parce que j'ai distingué "histoire de France" et "histoire du monde". Forcément de nombreux liens sont faits et cela permet de se remettre dans un contexte. Nous ne sommes pas le centre du monde, notre histoire n'est pas plus "rose" que les autres et cela permet aussi de mieux mesurer concrètement le fait que tout n'est pas arrivé en même temps partout, tout cela n'est que découpages pratiques. Nous faisons donc plusieurs séances par période de programmation ce qui nous permet aussi d'aborder divers sujets, pas tout le temps dans l'ordre chronologique mais de répondre aux questions du moment. Toutes les traces écrites ou dessinées sont gardées entre un cahier, la frise et le livre des siècles. Tout cela est une invitation à être feuilleté et tout rentre dans l'ordre. Les narrations sont, elles, précieusement nichées dans la mémoire.

http://universdemaclasse.blogspot.fr/p/blog-page_2102.html
 
 En géographie: Nous nous tournons actuellement vers la géographie physique, il y a tant à explorer de ce côté là que je trouve dommage de voir souvent bien plus d'économie que de terres et d'explorations dans ce domaine. Nous y consacrons une séance par 7 jours avec encore peu d'écrit mais plus d'attention aux représentations et aux images. Nous sortons de nos contrés virtuellement avec le Club Voyage autour du monde, ce qui nous éloigne de tous cadres et nous ouvre à des sujets inattendus. Plus les lectures et les questions du moment, cela est valable quoique l'on fasse!

jeudi 28 mai 2015

Géographie : le Bassin parisien

L'important dans une instruction vivante est de se rapprocher de sujets qui nous touchent. Géographiquement par exemple. Donc nous avons abordé le Bassin parisien dans ce qui deviendra une étude de la France beaucoup plus vaste.

Le Bassin parisien représente une très importante surface de notre pays, environ 20%. Il forme une cuvette (d'où son nom), un cercle allant de la Manche au Nord - Ouest à la Sologne au Sud puis en Champagne à l'Est pour terminer par la Picardie au Nord. Au centre de ce territoire trône la ville de Paris. Nous y avons particulièrement relevé la Seine et ses affluents qui se jettent dans la Manche mais on pourrait s'attarder bien davantage sur tous les fleuves parcourant le paysage. Dans le Bassin parisien nous verrions la Sarthe, le Loir, la Loire bien sûr, puis l'Orne et la Somme.
C'est un espace avec peu de relief et cette succession de plaines a encouragé les installations de cultures et d'élevages, principalement à l'Ouest, en Haute-Normandie, où cultures de colza, de betteraves et de céréales laissent place en Basse - Normandie aux élevages principalement bovins.

 
J'ai tiré ces images du manuel ci-dessous dont j'apprécie l'approche en géographie physique même si les textes ne sont bien sûr plus d'actualité concernant les bords de Seine et ses petites maisons...





lundi 25 mai 2015

Programmation : les arts

C'est un aspect de la culture indispensable ici. L'art n'est en aucun cas délaissé face aux matières plus académiques. Au contraire d'ailleurs. A ma première programmation il était d'ailleurs un peu trop présent, cela faisait de nombreuses recherches rapprochées et ça perdait un peu de son charme. Du coup lors de chaque période de 7 jours, il y a une activité "artiste" et une activité arts plastiques. C'est bien suffisant puisque cela vient s'ajouter aux lectures sur le sujet, aux questions ponctuelles, aux ateliers que nous faisons...


 Les artistes: C'est une catégorie fort vaste puisque nous y mettons les peintres, les sculpteurs, les architectes mais aussi les écrivains et les personnalités en rapport avec l'art au sens large. Je tiens tout de même à cette appellation «artiste» qui évoque l'aspect vivant de la présentation puisque c'est en voulant connaître un personnage particulier que nous entrerons dans un style, une époque et dans ce que l'on nomme généralement l'histoire de l'art. Pour les projets qui contiennent plusieurs éléments, des photos de visites, des productions personnelles..nous les mettons dans un cahier histoire de l'art. Pour les artistes abordés plus ponctuellement, avec une fiche ou un dessin fait après une narration ou une recherche, nous les mettons dans le livre des siècles.


Les arts plastiques: regroupent toute la pratique artistique. Des inspirations en lien avec un artiste, des créations personnelles, du dessin en apprentissage de techniques, des découvertes de médiums...

Bonnes créations!


dimanche 24 mai 2015

Programmation: matières scientifiques

Pour continuer notre programmation côté scientifique, nous trouvons :

De manière quasi-quotidienne sur la programmation de 7 jours :


 - Les mathématiques : Pour cette matière les approches sont multiples. Lutin a la chance d'aimer les maths, c'est comme ça depuis aussi loin que je m'en souvienne. Il n'est donc pas très exigent dans le sens où rien ne le rebute. Plus petit il a connu les réglettes Cuisenaire et nous les ressortons de temps à autre; puis il est passé à des approches plus traditionnelles. La méthode Singapour est aussi très appréciée et à juste titre. La manipulation y tient une grande place et tout n'est pas tronçonné continuellement. En pratique également les frères Lyons ont une optique de manipulation, avec des chapitres pour se repérer mais il y a souvent un temps de préparation nécessaire pour faire des petites cartes, du matériel ou autres choses. Leurs leçons sont téléchargeables gratuitement. Pour un enfant qui prend cela en cours de route il faut vraiment arriver à sortir du schéma scolaire et repenser toute la continuité quitte à avoir l'impression de repartir en arrière.

- Les sciences: Que je sépare volontairement des leçons de choses pour ne pas avoir trop de thématiques différentes au même endroit. Chez nous les sciences regroupent principalement la biologie, la physique et la chimie dans des données assez théoriques que nous essayons de concrétiser au mieux. Nous faisons une séance par 7 jours et je la complète parfois en glissant un petit quelque chose en rapport avec notre sujet dans les pochettes à tout. Nous faisons aussi une bonne quantité de sorties à caractère scientifique au Palais de la découverte, à la Cité des Sciences et de l'Industrie, à l'Espace Pierre-Gilles de Gênes (point positif de la proximité de Paris)... Tout cela permettant de voir les explications et les expériences en direct. Après il faudrait quand même sortir les photos de l'appareil pour faire des souvenirs ou en reparler, là j'avoue j'ai un retard impressionnant.

 
Enfin, les leçons de choses: comme leur nom l'indique, on se concentre sur une chose. Alors bien sûr il y a de nombreux sujets que l'on peut classer dans les sciences mais c'est plus vaste que cela. Les objets du quotidien, la botanique, les recherches précises ont toute leur place ici. Encore une source de découvertes et d'émerveillement sans fin. Nous faisons également une séance par semaine, couplée dans le temps soit par observation dans la nature soit par une visite d'exposition. On retrouve un écho aussi souvent dans le Carnet Nature pour aborder par le dessin si ce n'était pas fait.


Ou comment l'ennui ne fait jamais parti de notre vocabulaire!





                                                             

Pochettes-workboxes : fin mai 2015

Et voici encore une série de pochettes à tout pour finir (déjà!) ce mois de mai.
Nous gardons les classiques de la conjugaison et du calcul avec plusieurs propositions de jeux.
Vu toutes nos autres activités de découvertes, nous restons sur 10 pochettes pour une semaine.


1- La fiche du subjonctif présent ICI
2- Conjugaison et exercices sur le passé simple de l'indicatif : chez Mallory.
Et oui, chez nous on jongle avec les temps!
3- La fiche de multiplication, toujours chez multiplication.be
4- Ma petite feuille de calcul avec cinq opérations à effectuer en mélangeant additions et soustractions à grands nombres, et des multiplications. De la pure pratique.
5- Jouer 20 minutes dans le jardin
6- Lego : Construire la plus haute structure possible et qui tienne debout seule.
7- Pâte à modeler (manipulations libres en attendant un petit projet qui germe déjà et que je proposerai sûrement aussi en pochette mais à faire à deux)
8- Des rébus : une nouvelle demande de Lutin qui semble apprécier les divers jeux de mots/sons, ce qui n'est pas rien pour un enfant qui a eu beaucoup de difficultés de prononciation. Des idées LA.
9- Une étiquette pour un moment de jeu de société. C'est quand même incroyable qu'une activité aussi simple finisse en pochette car sinon on n'a pas le temps! :-)
10- Encore un classique avec le Carnet Nature : "dessine un élément qui, pour toi, évoque le printemps".

Le tout bien mélangé bien sûr!

samedi 23 mai 2015

Leçon de choses: les oiseaux

 
Je trouve que le terme "leçon de choses" a une douce connotation ancienne. Mais c'est un plaisir très actuel de se poser sur un sujet, un être vivant ou un objet et de prendre le temps de l'observer vraiment, de se demander à quel point on ignore beaucoup de détails de tout ce qui nous entoure pourtant au quotidien.
Cette semaine c'est ce que nous avons fait avec les oiseaux. Je suis souvent peinée de ne pas habiter davantage à la campagne. Je ressens régulièrement un manque de nature et je me dis que mon Lutin aurait grandi différemment entouré de champs, de bois, de ruisseau... Mais je crois que je tombe vite dans les images d'Epinal. Nous n'avons certes pas tant de nature intacte autour de nous mais c'est à nous d'aller vers elle. La nature est partout. Nous n'avons pas l'impression de croiser beaucoup d'espèces différentes d'oiseaux, et pourtant: les pies, les pigeons, les moineaux, les corneilles, les merles, les corbeaux, les mésanges, les rouges-gorges ... sont à nos côtés. Et je suis sûre qu'il y en a que nous n'avons pas reconnu.
 
Donc en premier nous avons affiné notre connaissance des différentes familles:
 
 



- Les passereaux: au bec corné et souvent de petite taille, comme la mésange bleue, le rossignol, le rouge-gorge, l'hirondelle, le geai, le merle, la pie, la grive, le moineau.
Les grimpeurs: au bec fort et aux griffes bien disposées pour s'accrocher aux arbres, comme l'ara, le perroquet, le pivert, le toucan, le martin-pêcheur.
Les gallinacés: au bec fort, au corps ramassé et au vol lourd voire sans vol, comme la poule, la pintade, le paon, la caille, la perdrix rouge.
- Les coureurs: incapables de voler avec leurs ailes réduites et leurs grandes pattes à 2 ou 3 doigts, comme l'autruche, le kiwi, l'émeu, le casoar.
- Les colombins: une petite tête sur un corps ramassé avec des pattes courtes et un bec grêle, comme la tourterelle, le pigeon, la colobe, le pigeon-ramier.
- Les rapaces: au bec puissant et aux doigts crochus, carnivores, comme la chouette effraie, le hibou moyen duc, l'épervier, la buse, le serpentaire, le vautour.
- Les palmipèdes: nageurs aux pattes palmées et au plumage imperméable, comme le goéland argenté, le macareux, le canard, l'oie, la frégate superbe, la mouette, le pingouin.
- Les échassiers: aux longues pattes dénudées, au long cou, aquatiques et carnassiers, comme la grue, la cigogne, le marabout, le flamant rose, la spatule, le héron, le chevalier gambette, l'avocette.
 
Puis, nous avons lu des expériences faites sur les oiseaux afin de savoir dans quelle mesure ils sont intelligents. Ne dit-on pas "cervelle de moineau" de manière fort péjorative?

 
Et bien, c'est totalement injustifié. Non seulement l'oiseau est d'une grande intelligence mais cela ne se limite pas aux quelques espèces connues pour leurs talents comme les perroquets répétiteurs. Les oiseaux se repèrent parfaitement lors de leurs migrations de multiples manières, quelque soit le temps et la luminosité. Au quotidien, on peut remarquer les allers retours faits par les parents pour nourrir leur nichée en étant le plus discrets possible. Ils ont aussi la capacité de retrouver des graines cachées sous des pots mélangés. Et ils ont surtout une excellente mémoire des chemins et des multiples lieux intéressants pour la nourriture. Tout cela dans un si petit crâne!  
 
Enfin, nous avons regardé le "C'est pas sorcier" sur les oiseaux et avons complété la petite fiche associée.

Nous continuerons avec ce livre:

Copain des oiseaux
De Guilhem Lesaffre
Aux éditions Milan jeunesse
2007
200 pages
ISBN 9782745925572

 
Ce livre est encyclopédique et a le mérite d'aborder les oiseaux sous de multiples aspects: le vol, la nourriture, leur rôle, les espèces autour du monde, la protection des espèces et comment s'occuper d'eux. Lutin pourra donc choisir ce qui l'intéressera le plus.


Et surtout, nous chercherons davantage à les observer, à les attendre, à les écouter et à les distinguer. Dans la Nature !

jeudi 21 mai 2015

Programmation : français

Qu'avons-nous mis dans notre programmation autour du français?


De manière régulière nous y trouvons: - De la lecture et de la narration : Toute cette explication est derrière ce lien.
Un temps de préparation quasi-nul, hormis flâner à la bibliothèque où nous allons souvent sans oublier toutefois de porter une certaine attention sur l'écriture des textes. Une petite liste accrochée dans un coin est bien pratique aussi pour noter nos idées de lecture à emprunter ainsi que les demandes de l'enfant car souvent, un livre en appelle un autre.

                                                          - La dictée et la conjugaison : sont deux exercices plus formels, en alternance l'un avec l'autre. Les dictées sont choisies dans de beaux textes, toujours pour la qualité de l'écriture transmise. Je les ai mises en place car l'enfant que j'accompagne a une réelle envie d'écrire par lui-même avec une orthographe correcte. Et je pense qu'avec une approche appropriée, ce n'est plus l'exercice-piège de notre enfance. Pas de test, ni de fautes (bouh, pas bien, points en moins....). L'enfant regarde où il trouve des difficultés et a tout le temps dont il a besoin pour apprendre jusqu'à ce qu'il soit prêt. C'est à lui de découvrir quelle est SA méthode pour retenir les mots nouveaux ou casse-pieds. Il apprend donc aussi sur son mode d'apprentissage. Et lorsqu'il souhaite faire la dictée, il est accompagné afin de ne pas se sentir en échec, à aucun moment. Incitation à des repères dans la phrase plutôt que de laisser écrire des erreurs et de les relever après. Pour la conjugaison, mon garçon se débrouille seul. Il a fait sa petite cuisine pour apprendre les verbes en se référant dans le Bescherelle. Je pense qu'il est utile de savoir à quoi servent les différents temps et modes pour que cela ne reste pas un aspect abstrait des mots mais au contraire que cela devienne un outil pour s'exprimer.
Un temps préparatoire très court afin de soumettre un texte qui plaise et même un peu de temps libre pour préparer autre chose puisque je ne suis que peu sollicitée lors de cet apprentissage.


                                                 - La grammaire : alors là, des leçons très courtes et que de la pratique pour résoudre les mystères et redonner à chaque mot son utilité exacte. La grammaire c'est logique comme les mathématiques. Et les maths Lutin les adore alors ça colle bien! Nous organiserons les découvertes au fur et à mesure. Pour l'instant on est dans le concret et c'est bien suffisant. Tout est fait à l'oral. Je sais que ce n'est pas toujours une matière appréciée car on l'introduit souvent trop tôt et de manière trop théorique. Chez nous, un chat est un chat donc on cherche juste à savoir quel mot fait quoi  donc comment il s'appelle. Compliquée la grammaire? ... non. Mais attention à réviser ses classiques car lorsque ce sont les enfants qui inventent les phrases à examiner, on n'est pas dans l'évidence, la progression du découpage artificiel n'a plus lieu d'être! Pour le moment ce que nous faisons est donc plutôt de l'analyse que de la grammaire entière et pour les raisons que j'expliquais ici, je ferai un programme personnel.

En alternance avec d'autres sujets :  - De l'écriture : avec une large palette. Ce peut être une proposition en rapport avec une lecture, une écriture spontanée avec un thème assez vague, un jeu avec des mots à amener au sein d'une petite histoire que l'enfant invente, une partie à rédiger pour une fiche de lecture ou d'artiste, une question réelle sur un plaisir, un souvenir, une situation loufoque... Je place la priorité sur la variété, la brièveté et surtout l'accompagnement afin que Lutin puisse exprimer ce qu'il veut sans être gêné par l'orthographe ou le désir de changer ses idées simplement pour pouvoir écrire quelque chose. C'est une bonne manière de renforcer les autres apprentissages. Lorsque l'on veut prendre soi-même la plume, on utilise tout ce que l'on a pu faire de façon régulière.
Encore une fois le temps de préparation est très court. Je trouve une idée et je fais des fois une petite feuille mais il s'agit surtout d'être disponible lors de la rédaction.

                            

                                                            

mercredi 20 mai 2015

Aujourd'hui : la grammaire

Je suis en pleine réflexion à propos de la grammaire. De nombreux signaux alertent ma boîte à questions depuis un moment.

fr.123rf.com

Une évidence d'abord. Je pars du principe que la grammaire est une manière d'expliquer et de décortiquer la langue. Cela permet de comprendre, d'interpréter et de produire de l'écrit. C'est en outre une matière scolaire qui commence au CE1 et vous accompagne (ou vous poursuit!) jusqu'au Brevet des collèges. Elle est, comme tout le reste, découpée en niveaux. En ne lisant que les programmes j'ai longtemps cru qu'on la traitait comme beaucoup d'autres matières, c'est-à-dire on donne un morceau sur un sujet la première année puis on reprend ce même morceau l'année d'après en y ajoutant un petit bout supplémentaire et ainsi de suite pendant longtemps. Il y aurait beaucoup à dire sur cette manière de faire. Pour l'heure, je focalise sur la grammaire.
En y regardant de plus près, cette démarche ne s'applique pas à la grammaire. Il y a certes quelques minimes "paliers" où on instaure quelques nouveautés, certainement jugées trop compliquées pour les niveaux précédents, mais c'est tout! Donc on passe des années entières à vous faire avaler la même chose.
Je me souviens de ma surprise quand un élève que j'accompagnais en 4ème m'avait dit qu'il lui fallait réviser son contrôle de grammaire pour le lendemain. Et quel était le sujet de cette interrogation? L'accord du verbe avec le sujet. J'ai trouvé cette appellation bien simpliste en cherchant les nouvelles notions ou les difficultés. Rien. Rien du tout. Juste cette leçon qui avait dû lui être imposée depuis plus de cinq années.
Et tous les points sont comme ça. Quelle est la différence entre le programme officiel de grammaire de CM2 et celui de 6ème par exemple? Aucune. A partir de la 6ème, on s'oriente davantage vers la littérature et l'expression écrite. Est-ce suffisant pour justifier de refaire les mêmes leçons de grammaire? Ou pire, l'enseignement est-il à ce point inadapté qu'il n'y a pas d'autre choix que de répéter le travail tout le temps, sous peine que ce ne soit jamais enregistré? En réalité, je penche vers cette triste interprétation. Il n'y a qu'à prendre un manuel de primaire (un bien fait tout de même) et un livre de "grammaire française" non siglé, c'est-à-dire "pour adultes". Tout est identique.
Il m'est donc impossible d'envisager de fonctionner de près ou de loin comme cela chez moi. Au début, tout est nouveau. Mais rapidement les choses avancent et il faut savoir comment continuer.
La grammaire est un domaine déterminé, établi. Pas de révélation en vue. Des chercheurs en grammaire? Non. Le savoir est déjà à disposition. Une fois qu'on a appris, c'est fait. Je ne dis pas qu'aucune révision n'est nécessaire. On oublie tous certaines choses, moins utilisées, moins intéressantes. Mais de là à tout revoir pendant 10 ans, non merci!
J'envisage donc de faire un programme qui représente juste les notions réelles de grammaire. Valable pour tous en fait. Il suffit de prendre le temps en fonction de chacun, c'est tout.
A mon humble avis, cela ne va pas prendre des années......  

mardi 19 mai 2015

Subjonctif présent : être et avoir

Lutin continue ses explorations en conjugaison et s'est fait une petite méthode personnelle pour apprendre les verbes. Côté mémorisation et écriture cela fonctionne bien. Toutefois, les temps et les modes étant nombreux et les exceptions encore plus, il me semble important de savoir de quelle manière utilisée chacun d'entre eux. La conjugaison sert à cela, à être employée. Sinon cela peut vite devenir un apprentissage fastidieux avec "des choses qui ne servent à rien " ou "que l'on emploie plus".
Que l'on emploie de moins en moins c'est bien possible. Il suffit de lire les journaux pour se rendre compte que de plus en plus souvent le subjonctif est remplacé par un présent de l'indicatif même si cela accroche les yeux et les oreilles. Il suffit de regarder les Clubs des Cinq de notre enfance pour constater que le passé simple, qui ne nous choquait pas, a été mis au placard et que les textes ont été réécrits.


Donc on peut faire l'impasse sur toutes les subtilités de la conjugaison française, c'est possible ... au risque d'appauvrir toujours davantage notre langue et notre expression par la même occasion.
La variété des conjugaisons, assez similaire à la variété du vocabulaire français, permet tout une quantité de nuances qui transmettent des sentiments, des expressions précises.
Pour encourager cette diversité je prépare donc des petits topos sur les modes et les temps afin que mon Lutin les maitrise au mieux et surtout s'entraine à les employer naturellement.

Voici une fiche sur le subjonctif présent : comment il s'emploie, ce qu'il exprime, le rappel des verbes être et avoir et deux petits exercices afin de former des phrases le plus simplement possible.
Elle est succincte et servira à être comparée avec d'autres modes et d'autres temps si besoin est de marquer l'emploi des conjugaisons.

Ceci trouvera une place dans une de nos pochettes à tout.

Pour télécharger la fiche ICI.

lundi 18 mai 2015

La narration : sans modération!

Ça y est nous sommes fans! Voilà bien un principe fondamental de Charlotte Mason qui a trouvé sa place sous notre toit. Je suis particulièrement attentive à nos évolutions puisque j'essaie d'instaurer au mieux une nouvelle organisation bienfaisante.

Renoir La Lecture

La narration suit la lecture à haute voix faite par le parent. L'enfant est donc attentif à ce qui est lu et raconte ensuite ce qu'il a compris avec ses propres mots. Ce sont de véritables moments de partage autour du livre. On peut progressivement varier les narrations en les précisant davantage. Il est naturel chez le jeune enfant de dire ce qu'il a fait, vu, ressenti. Il suffit d'encourager cette expression sur un maximum de sujets variés. Au fil du temps, ce ne sera plus seulement raconter l'histoire mais décrire un personnage, donner les informations sur un aspect précis...
Pour l'heure, nous en sommes à raconter les histoires avec les mots propres de l'auditeur ou expliquer ce qui a été compris.
Pas de réponse type, pas de correction, l'enfant dit ce qu'il sait et c'est suffisant. On sait où il en est, il nous le dit! Quelques améliorations peuvent être suggérées mais avec la plus grande parcimonie. D'où le fait que l'on relise plusieurs fois les mêmes livres en alternance. Pour ma part, je ne suis pas sûre que Lutin apprécie que je lui lise deux fois la même chose. On verra s'il y a des histoires totalement oubliées...

Ce que je constate, ce sont les effets rapides. Nous avons commencé avec une lecture-narration chaque matin d'étude. Les détails sont devenus de plus en plus nombreux, du début à la fin du récit, sur différents styles littéraires. Le vocabulaire est utilisé et amené dans le quotidien. Il y a aussi une réflexion palpable dans l'interprétation des lectures, leur mise en lien avec d'autres sources variées. Et la mémoire est mise en valeur. Je ne pense pas que Lutin ait considérablement agrandi sa mémoire si vite. Mais il prend conscience de son fonctionnement et cela est très favorable pour la confiance en soi.

La narration est toujours faite avec de beaux livres bien écrits. Et elle convient à tous les sujets. Pas de résumés écrits systématiques, juste du plaisir de lecture et de paroles. Avec les livres vivants tout est retenu. On apprend plein de choses avec une facilité déconcertante en littérature, en sciences, en histoire...

Il est évident que les choses sont claires pour nous une fois que l'on peut en parler. Valable à tous les âges et pour tous les intérêts.
Du coup, nous sommes passés à minimum trois séances de lecture narration. Ce n'est jamais très long: une histoire de quelques pages ou un chapitre.
 Le matin d'étude, je lis un mythe, un conte ou actuellement :


Puis nous reprenons l'après-midi avec un livre de littérature, en ce moment, ceci :


Au cours de notre programme de la journée, il y a souvent une matière que nous faisons en lecture-narration : un passage en histoire, en sciences...
Enfin, pour terminer notre journée d'étude c'est au tour de Lutin de me faire la lecture à haute voix et nous faisons chacun la narration de ce que nous avons retenu, aimé, déduit. C'est encore un autre partage où chacun apprend de l'autre.
Le soir pour la détente avant le coucher, nous ne faisons pas une lecture-narration comme les autres. Souvent, c'est une lecture silencieuse mais s'il m'est demandé de lire alors Lutin rappelle ce que nous avons lu la dernière fois avant que je reprenne.
Sans compter nos journaux, nos lectures spontanées, nos lectures en bibliothèque, la lecture personnelle au réveil ... nous nageons dans les livres pour notre plus grand plaisir!
Les points positifs : une quantité de sources infinie, une diversité qui ouvrent toutes les portes, du partage, des sujets ouvrant à de grandes discussions, le travail de la mémoire, de la compréhension de tous genres de textes, des séances simples qui donnent envie de chercher davantage sur différents thèmes, une impression de rapidité qui motive et soulage le programme quel qu'il soit.
Les points négatifs : je n'en ai pas encore trouvé. Ah si maintenant je dois aller en bibliothèque avec une liste pour prendre en priorité ce qui correspond aux intérêts du moment et qu'il y ait une certaine cohérence. Et les sacs déjà bien garnis sont souvent insuffisants et très lourds. Ce doit être ça le poids de la connaissance :-)

mercredi 13 mai 2015

La routine : programmation générale

Je continue mon exploration et mon approbation de la pédagogie de Charlotte Mason. Cette enseignante défendait déjà au XIX ème siècle l'idée que l'enfant est une personne à part entière, à prendre en considération avec son caractère, ses préférences et surtout sa curiosité naturelle. Nul besoin de solliciter celle-ci à l'aide d'outils plus ou moins artificiels. Le rôle le plus important des parents (qu'elle décrit comme les plus aptes à accompagner leurs enfants) est de garder cette curiosité intacte et de fournir un environnement culturel riche afin que l'enfant soit entouré de belles idées dans lesquelles il puisse puiser à volonté. Par la suite l'enfant est capable de mener ses propres réflexions et il est inutile de découper et prémâcher tout le travail, c'est faire insulte à son intelligence. Nous nageons déjà au milieu des living books et découvrons les joies de la narration.
Lutin continue son chemin en terre d'apprentissage.

 
Lorsque je lui demande ce qu'il a envie d'apprendre il me répond :" le français, les mathématiques, la géographie, les sciences.... Tout ... Tout me plait." Ce constat est motivant et il faut absolument répondre à ses attentes. Commence à se poser la question du temps. Nous faisons beaucoup de sorties et d'activités mais lorsque l'on veut s'investir dans un travail on ne peut pas non plus caser des petits morceaux par-ci, par-là. Donc une programmation est la bienvenue et Charlotte Mason influence beaucoup la mienne :
1) Varier les matières afin d'éviter la fatigue intellectuelle et la lassitude
2) De courtes périodes pour chaque sujet afin d'exercer la concentration. Quand on voit de quelle efficacité on est capable en étant vraiment attentif, la confiance en soi grandit très vite.
3) Ne pas être à la recherche d'un niveau homogène. Chacun préfère approfondir les domaines qui plaisent le plus. L'important étant de ne pas se fermer de portes et donc de faire du "sur-mesure".
4) Les apprentissages sont tous considérés sur un pied d'égalité. On ne délaisse pas les arts au profit de la grammaire et les activités extérieures doivent représenter plusieurs heures par jour quelque soit le temps. Une citation de Charlotte Mason fait d'ailleurs beaucoup sourire l'éternelle frileuse que je suis :" Il n'y a pas de mauvais temps, il n'y a que de mauvais vêtements."
 
Ayant ces principes en tête, il m'a fallu faire coïncider tout cela avec nos semaines changeantes. Un planning du lundi au vendredi n'est pas possible car il est fort peu probable que nous ayons les mêmes heures de libre tous les lundis, jeudis ...

Donc j'ai choisi d'établir une organisation sur 7 jours afin de savoir où on en est et que chaque domaine soit abordé. A notre première journée libre pour l'étude nous commençons par le jour 1 et la prochaine sera le jour 2 que ce soit le lendemain ou trois jours après. Il me semblait toutefois difficile pour un enfant de suivre tout cela d'où la mise en place de la routine. Quel mot barbare pour dire qu'il peut être salutaire de se plier à quelques habitudes afin de gagner du temps et de ne pas tergiverser. Dans notre liberté, l'avantage est qu'il n'y a pas de risque de lobotomie par routine excessive. Et cela encourage vraiment l'autonomie, il est facile de prendre les choses en main lorsqu'on peut les devancer. Lors d'une journée d'étude on sait ainsi à quelle heure on commence, ce qu'il y a à faire et tout coule de source.

Donc chez nous, une journée d'étude commence à 10h (sommeil précieux) jusqu'à 12h30.
                           Pause déjeuner de 12h30 à 14h: repas, lecture des journaux, jeux.
                           Puis de 14h à 15h ou 16h car les activités plaisent bien.

Tout cela en mariant activités fixes chaque jour à la même heure et matières qui varient pour voir tout plein de choses et ne jamais ennuyer la curiosité!





Bonne journée!

vendredi 8 mai 2015

Mésopotamie

Après une longue escale historique en Grèce antique, nous circulons désormais en Mésopotamie.

Résultat de recherche d'images pour "mésopotamie"
 
C'est entre le Tigre et l'Euphrate que prend place la Mésopotamie. Les peuples Sumériens y étant installés ont non seulement inventé l'écriture mais ils ont aussi su s'arranger de leur situation géographique favorable. Entre les deux fleuves, ils ont appris à retenir l'eau afin de la stocker dans de grands réservoirs et la redistribuer le moment venu grâce à la mise en place de canaux. C'est donc l'irrigation qui permet à cette population d'obtenir davantage de nourriture.
Malheureusement, c'est aussi une population qui s'éparpille en plusieurs états qui ne cessent de se battre. Une opportunité qui est saisie par leurs voisins, les Akkadiens. Ceux-ci s'unissent autour du roi Sargon, vers 2400 avant J.-C., et anéantissent les Sumériens. Par la suite, ils fondent une grande ville à côté de l'eau : Babylone, dont les murailles si grandes et si larges permettent la mise en place des fameux jardins suspendus. Se croyant protégée, cette ville sera tout de même envahie par un conquérant perse. Il a réussi à détourner le fleuve afin que ses troupes puissent traverser le courant et ainsi prendre la belle cité.....
 
 

Lecture: C'est bien....

Un petit bonheur de lecture ici :


C'est bien
De Philippe Delerm
Aux éditions Milan Poche Junior
ISBN 9782745925015
2013
85 pages

Une lecture aussi simple que poétique où chaque petit moment du quotidien devient émerveillement et drôlerie.

C'est bien l'autoroute la nuit; c'est bien d'être abonné à un journal; c'est bien de se lever le premier dans la maison; c'est bien de lire un livre qui fait peur; c'est bien d'acheter des bonbons chez la boulangère..

Comment voir la vie du bon côté ou combien il est bon d'être un enfant qui savoure chaque instant. Ouvrez ce livre vous n'en ressortirez qu'à la dernière page, déçus que cela soit terminé mais espérant que vous aurez attraper un peu de cette joie facile où tout est beau, il suffit de mieux regarder.

Pour les écrivains en herbe, une petite situation d'écriture en rapport avec cette douce lecture ICI.










jeudi 7 mai 2015

Alexandre le grand : suite et fin... pour le moment!

Pour terminer sur notre grand personnage voici un petit résumé qui permet de remplir les fiches et de situer quelques points majeurs.

Alexandre III de Macédoine est né en 356 avant J.-C. et mort en 323 de la même ère. Il est le fils de Philippe II de Macédoine et d'Olympias d'Epire. Son père était déjà un macédonien illustre et conquérant donc Alexandre avait de qui tenir comme on dirait maintenant.

elbakin.net            herodotethourioi.wordpress.com        

Cela dit, nous avions remarqué au cours de notre lecture que face à un tel héros, les Grecs n'avaient pas hésité à modifier légèrement son arbre généalogique afin d'en faire un digne descendant des dieux!

Il eût comme tuteur Aristote et rapidement impressionna par son intelligence et ses capacités militaires. Il succéda à son père en 336. Il commença par stabiliser sa position en Grèce, à cette époque la Macédoine régnait en dictature sur les cités grecques et il fallait protéger les frontières au nord du royaume, régulièrement assaillies par des "barbares". Puis, il se dirigea vers l'Est. Une rancœur remontant aux guerres médiques, 150 ans auparavant, incitait ce choix. A cette époque, les Perses avaient osé envahir le territoire grec. Ainsi, Alexandre se rendit à Troie puis affronta Darius III au Granique. Cette bataille laissa alors Darius indemne mais la route vers l'Asie était dès lors ouverte. De nombreuses cités furent conquises et s'intégrèrent dans l'Empire du macédonien.

J'avais d'ailleurs beaucoup insisté sur ce point. Alexandre part bien sûr dans un esprit conquérant mais lorsqu'il découvre la culture perse si différente mais si riche, il n'a jamais plus pour but de la réduire à néant. Au contraire, il entreprend un véritable mélange entre la culture hellène et la culture perse, chacun devant beaucoup apporter à l'autre. Ce qui n'est pas du goût de ses troupes. Les soldats macédoniens sont et ont toujours été très attachés à leur patrie et à leur terre. Tant d'admiration de la part de leur chef pour ces "sauvages" ne fera qu'établir un sentiment de méfiance envers celui-ci.

Après avoir conquis l'ouest et le sud de l'Asie Mineure, il aurait tranché de son épée le fameux nœud gordien que nul n'aurait réussi à couper jusque là, symbolisant ainsi la réussite qui l'attendait sur le territoire asiatique. Pendant ce temps, Darius III avait pu rassembler une importante armée et les troupes ennemies se rencontrèrent à Issos en 333. Alexandre fut vainqueur mais encore une fois le roi perse s'échappa. Suivirent les conquêtes de la Phénicie, de la Palestine et de l'Egypte. Il fonda Alexandrie d'Egypte. Puis ce furent Babylone et Persépolis. Darius quant à lui fut assassiné par le commandant de Bactriane laissant ainsi Alexandre prendre la place de dirigeant légitime de l'Empire perse, tenu de châtier le régicide. Cette poursuite l'entraina aux confins de l'Iran, il tua le satrape, et arriva aux frontières extrême-orientales tandis que des complots contre lui commençaient à prendre de l'importance parmi ses hommes et ses officiers.
Il épousa ensuite Roxane qu'il rencontra parmi les prisonniers qu'il avait fait en continuant ses conquêtes. Son chemin fut encore long vers les plaines de l'Inde où il vainquit Poros, le souverain local alors qu'il avait de redoutables éléphants dans son armée. Ce succès l'encouragea à poursuivre mais c'était oublier l'épuisement de ses troupes qui n'avaient pas revu leurs terres et leurs familles depuis si longtemps et qui ne comprenaient même plus les intérêts de leur chef. Leur révolte eut raison d'Alexandre qui rebroussa chemin. Il envenima encore la situation en organisant des mariages forcés entre ses hommes et des femmes perses. Là où il voyait fusion de deux mondes, les macédoniens voyaient trahison.
Après un retour long et périlleux il regagna la Macédoine. C'est dans ce climat qu'il mourut en 323, malade ou empoisonné, victorieux mais en laissant un empire immense encore très instable derrière lui. 

Alexandre le grand : fiches

Après la présentation du livre particulièrement apprécié et des cartes des conquêtes, voici les petites fiches que j'avais faites pour notre rencontre avec Alexandre le grand.
Elles sont succinctes, c'est vrai que cette fois-ci notre approche était très axée autour du livre et de sa critique.

On retrouve sur les fiches :
- la mosaïque représentant Alexandre en pleine bataille sur son célèbre cheval Bucéphale. Le cheval a vraiment marqué les esprits des enfants. Ils connaissent très bien son histoire. En effet, Alexandre l'a eu alors qu'il était encore fort jeune. C'était un cadeau que son père avait reçu mais il était trop sauvage et personne n'arrivait à l'approcher. Sauf Alexandre, bien sûr, qui comprenant que le cheval était craintif, s'est approché de lui face au soleil afin que l'animal ne se méfie pas de son ombre. Il a pu ainsi le monter et son père lui a donc donné. Déjà le héros était en place!

Buste d’Alexandre  IIe ‑ Ier siècle av. J.-C. - British Museum.
 
- Un exemple de temple grec (en l'occurrence celui de Delphes) puisque notre seconde partie d'atelier consistait à faire une représentation entre deux mondes : le monde grec et le monde perse.
- Ensuite ce sont des images de temples perses justement. On y voit les sculptures de leur roi. Il s'agit d'images de la ville de Persépolis. Lors de son avancée vers l'Asie, Alexandre conquiert Persépolis et y pratique la "politique de la terre brûlée". Il met donc feu à toute cette cité. Ce qui a permis (après coup évidemment) que nous puissions encore voir ces endroits. Le feu a recuit l'argile des sculptures ce qui les a conservées jusqu'à maintenant. Sans cela tout aurait disparu depuis longtemps. Mais je ne suis pas en train de dire que ce fut une bonne chose tout de même ...

 
- Enfin, quelques images de pièces en métaux précieux, trouvées en Asie. On y voit le visage de Darius III, le fameux roi perse qu'Alexandre a défié de nombreuses fois avant qu'il ne soit assassiné laissant ainsi le conquérant prendre la place de dirigeant perse. Elles étaient aussi là pour illustrer les belles choses découvertes par notre conquérant dans ces terres que les Grecs pensaient arriérées. Que de surprises en avançant sur ce territoire, riche, à la végétation extraordinaire parait-il et à la culture bien ancrée.

LES FICHES A TELECHARGER ICI.

dimanche 3 mai 2015

Pochettes - workboxes : semaine 3

Voilà trois semaines que les pochettes - workboxes ont pris leur place chez nous. Et je dois dire qu'elles vont prendre un bail à long terme. Lutin trouve son compte dans ces pochettes surprises en même temps que ses demandes se font plus précises quant à leur contenu. On sait ce qu'on veut, on sait donc que cela va nous plaire mais on ne sait pas quand on va tomber dessus..... Que demander de mieux?

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Je suis toute aussi contente de cette organisation. Elle ne demande pas trop de rigueur ni d'investissement. Il suffit d'être attentive aux échos du Lutin, de préparer et de placer le tout dans la boite.
Bon, comme cela, c'est vite dit. En vrai, je suis contente car cela plaise à Lutin et je garde en vue de toujours varier et/ou encourager diverses activités. Tout au long de la semaine j'ai une petite feuille sur un coin de mon bureau, dédiée aux pochettes. Cela me permet d'y inscrire ce qui a particulièrement plu ou pas et surtout les attentes ou les idées pour la prochaine semaine avant de les oublier!
C'est donc un premier constat positif. Il est possible qu'une trame principale s'installe, je vois bien que des sujets sont attendus chaque semaine. Cette trame évoluera de toute façon puisque les demandes varieront dans le temps aussi. Je compte garder un équilibre entre activités formelles et activités manuelles/loisirs/dehors.

Pour l'heure voici la trame qui se dessine pour cette semaine et les semaines à venir:

1. Conjugaison : l'intérêt du moment! Plein de fiches circulent sur le net. En revanche pour le subjonctif je ferai les miennes.
2. Calcul : en fiches ou des opérations, variété et entrainement.
3. Le Carnet Nature :  C'est un plaisir qui perdure aussi chez nous mais il a du mal à trouver sa place dans un quotidien déjà chargé et souvent mouvant. Donc il prend sa place régulière dans les pochettes. Cela va bien avec le principe: le sujet, dessin, photo est au choix et on y passe le temps voulu si dessin appliqué ou recherche plus brève.
4. Une activité en rapport avec le Voyage autour du monde :  Nous sommes toujours aussi intéressés par ce projet génial. Lutin demande régulièrement à voir les articles, à faire quelque chose en rapport avec la destination mais cela se termine trop souvent par un projet commencé et laissé sur place. Donc je tente de le mettre en pochette. Une invitation à faire l'activité de son choix sur le pays en cours puis retour dans la pochette jusqu'à ce qu'elle soit finie ou qu'elle dévie sur d'autres envies en rapport. Pour cette semaine, nous restons en Italie.
De 5 à 10 : Je pense rester à dix pochettes c'est bien suffisant pour nos semaines bien pleines. Et puis, j'aime bien les nombres ronds :-) Deux prévisions pour cette seconde partie de boite à affiner chaque semaine: Premièrement, "un petit dossier", qui correspond à un livret sur un livre ou un thème en particulier. Lutin aime bien que je lui prépare ce genre de choses. Il y a longtemps, il avait fait Alice aux pays des merveilles et il y a peu, il a fait l'Europe et l'Union européenne de cette manière là. Grand plaisir. Il faut prendre en compte mon temps de préparation donc je ne sais pas encore s'il n'y aura qu'un dossier suivi sur plusieurs semaines ou si plusieurs sujets se trouveront sous cette forme dans plusieurs pochettes. Dossier en préparation : Les malheurs de Sophie de la Comtesse de Ségur.

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Enfin, pour le reste, variation d'activités: manuelles (pâte Fimo cette semaine), quotidiennes (ménage dans la chambre), jouets (Playmobil à l'hôtel), actions (faire quinze bonds de grenouille) et jouer dans le jardin avec le chien (à défaut on peut jouer avec son chat ou câliner son hamster) .
 
Bonne semaine!