samedi 31 décembre 2016

Cahier de moi

Un nouveau cahier est arrivé chez nous en cette fin d'année. Oui, je sais, ça fait beaucoup de cahiers, quand on aime on ne compte pas et surtout ce cahier n'a rien à voir avec une matière académique car s'il y a bien une chose (parmi d'autres) que l'on n'apprend pas à l'école, c'est bien à se connaître. Il serait bien difficile d'avoir de sages petits moutons si chacun pouvait exprimer ses propres intérêts... 

Or, je trouve que la connaissance de soi est essentielle. Comment mesurer ses forces et ses faiblesses, comment se projeter dans une voie qui nous convient réellement et tout simplement, comment être bien avec les autres si on ne l'est déjà pas avec soi-même ?
La connaissance de soi entraîne l'estime de soi qui, à son tour, établit la confiance en soi. Se respecter, éviter les influences contraires, s'épanouir sont incontournables pour vivre une vie sereine. C'est aussi une manière de se voir évoluer et de nombreuses pages de souvenirs en perspective. Et que d'échanges intéressants !
Il va de soi que le contenu reste personnel et n'est partagé que si l'enfant en a envie, ici c'est le cas et c'est plutôt chouette.


Nous avons donc commencé en expliquant la faute de français du titre lui-même : pourquoi pas plutôt "le cahier qui parle de moi" ? Parce que l'on peut jouer avec les mots et les significations. Pourquoi pas "le cahier du moi" ? Parce que l'on n'a pas choisi un angle philosophique mais bien un angle de plaisir et de découverte de soi, par de petits thèmes, de petites questions qui viendront au fur et à mesure, de temps en temps, sans régularité précise mais le plus concrètement possible afin que cela puisse servir réellement à trouver des réponses, des objectifs, des choses à essayer...


La seule "consigne" à appliquer dans ce cahier est de respecter la plus grande spontanéité possible. Celle-ci est libératrice, permet d'exprimer ce que la raison bloquerait trop, donne des résultats inattendus qui engendrent d'autres idées ou d'autres questionnements (et quelques fous rires !). Donc quelque soit la question ou le thème, on essaie de ne pas trop réfléchir, de mettre ce qui vient et lorsque ça coince un peu, on se répète la question, on fouille dans sa tête (ou dans son cœur) et on écrit ce que l'on a envie sans se soucier du côté réaliste, réalisable, ou de conditions particulières.


Tout à fait par hasard, nous avons commencé par cette première affirmation à compléter : Si j'avais 13 métiers, je serais...
Et ce fut en effet source de réflexion car 13, ce n'est pas rien. Pour Lutin, plusieurs métiers ont d'abord été écrits, puis il a voulu faire une recherche sur tous les métiers possibles, et en fin de compte cette phrase est restée dans nos têtes pendant plusieurs jours, offrant diverses discussions, focalisant notre attention sur ce sujet-là. Puis la liste a été complétée, à l'heure actuelle il y en a même plus que 13. Lutin a ensuite voulu les classer par ordre de préférence, pourquoi pas, chacun fait ce qu'il veut dans son "cahier de moi". Ce fut une nouvelle occasion de se rencontrer. En effet, Lutin a soulevé un problème intéressant en me disant à propos d'un des métiers inscrits dans sa liste : "celui-là, je me sens capable de le faire mais je n'en ai pas vraiment envie." Bah voilà qui a entraîné une riche conversation ! Capacité, envie, besoin...

Pour ma part, j'ai facilement trouvé bien plus que 13 métiers ! Il n'y a pas d'âge pour mieux se connaître, je doute fort de pouvoir tous les exercer un jour, et d'ailleurs ce n'est pas le but, ne faut-il pas se laisser quelques rêves ?
Je joue le jeu de la spontanéité au maximum car je sais à quel point elle est importante dans ce genre d'exercice. Autant certains métiers sont apparus comme des évidences parce qu'ils sont déjà exercés, ou qu' ils touchent des domaines de prédilection chez moi. Autant j'ignorais qu'une petite partie de moi se verrait bien conteuse pour enfants et adultes. Qui sait...


                                                                        
                                                    

Notre deuxième thème a été inspiré de cette période de fin d'année. Pas de bonnes résolutions que l'on ne tient pas, juste "nos souhaits pour 2017" avec des cases : ce que l'on souhaite faire, ce que l'on souhaite avoir, ce que l'on souhaite partager, ce que l'on souhaite découvrir/apprendre.

Pour Lutin, il y a par exemple le souhait d'avoir de nouveaux copains suite au déménagement, le souhait de bien s'installer, le souhait de faire beaucoup de patinage... Et d'un coup, il a eu une révélation dans la case "faire", cela ne pouvait pas attendre 2017, un projet a pris place de manière aussi forte qu'inattendue et il a fallu commencer tout de suite. J'ai vu sous mes yeux l'enthousiasme éclatant et je crois que le thème n'est pas fini mais rien que pour cette idée révélée, il a eu toute sa place dans ce cahier.

De mon côté, j'ai souhaité vivre dans un nouvel endroit (oui, c'est un peu de la triche car je sais déjà que ça va se réaliser mais c'est la preuve que ça compte beaucoup à mes yeux), apprendre de nouvelles langues et plein d'autres choses. Du coup, je pense que ce cahier peut être aussi une bonne base pour se mettre en mode projets et/ou objectifs et être un vrai moteur d'évolution dans toutes les facettes de nos personnalités.
On verra quelle sera la troisième étape...

Et vous, si vous aviez 13 métiers, quels seraient-ils ?
Quels sont vos souhaits personnels pour 2017 ?

Nous souhaitons également que chacun de vous profite d'une lumineuse année 2017 !

jeudi 29 décembre 2016

Artjournal et gribouillages : Bonbons

Un thème tout en gourmandise pour cette semaine entre deux fêtes dans le challenge Artjournal et gribouillages de Jijihook. Une douce idée de Plume B.


Pour voir les autres participations et/ou sortir également vos pinceaux, c'est ICI.

Excellents derniers jours de 2016 !
De bonnes fêtes !

jeudi 22 décembre 2016

Challenge artjournal et gribouillages : Motif

Cette semaine c'est Lutin qui a pris en main le challenge de Jijihook. Comme chaque fois une des participantes a proposé un thème afin que nous puissions créer une nouvelle page. Lutin est d'abord resté un peu perplexe face au mot "motif" et malgré le fait qu'il ne soit pas convaincu par ses productions, il souhaite les partager (contrairement à sa mère qui n'a toujours pas terminé sa page !) :



Pour voir les autres participations ou prendre part à cette chouette aventure, n'hésitez pas à rejoindre le groupe Facebook créé à cet effet.

Et si vous désirez davantage de détails sur la pratique (simple, agréable et bienfaisante) de l'artjournal, Jijihook a mis en place "5 jours pour se (re)mettre à l'artjournal", allez voir, ça ne coûte rien mais ça apporte beaucoup !