lundi 29 août 2016

Grec ancien

Je ne sais pas encore si, cette année, le grec ancien s'installera chez nous. Je suis désormais (quelquefois) consciente que je propose beaucoup, qu'il faut garder le cap sur l'essentiel et ne pas en rajouter sans cesse mais comme rien ne coûte d'essayer, j'ai mon livre d'or du grec ancien à portée de main. Si Lutin est partant, chouette ! S'il est à demi partant, nous alternerons grec et latin pour fournir quelques connaissances sans surcharger le planning et s'il n'est pas partant du tout (snif snif) je remettrai ce livre sagement au chaud en attendant des jours meilleurs pour lui... ou pas (double snif, pour ceux qui n'auraient pas compris le grec ancien est un de mes dadas !).

Je vous présente mon héros :


                                   

Contrairement à ce que la couverture pourrait éventuellement faire supposer, cet ouvrage ne comporte aucune couleur, il se compose de chapitres de leçons parfois ardus mais savamment découpés afin que l'on ne soit pas obligé de lire toutes les notes ajoutées d'un coup, chaque notion prend le temps d'être installée puis on affine, les exercices sont rigoureux et l'on nage rapidement dans de vrais extraits.
Alors bien sûr, ce livre n'est pas drôle, n'est pas présenté sous forme ludique d'ailleurs ce n'est pas son but, c'est un ouvrage pour quiconque souhaite s'initier (au moins !) au grec ancien et je pense bien que les jeunes lecteurs ne sont pas visés dans ses prérogatives.
Toutefois, la progression est tellement bien pensée, la pratique encouragée, les connaissances étoffées qu'il suffit d'avoir envie d'apprendre pour faire de lui son meilleur ami. Il se suffit à lui-même, pas de multiplication de support, on peut le travailler en complète autonomie, tout est indiqué et si l'aventure vous mène au bout alors c'est déjà un sacré parcours en langue ancienne sous la houlette de Jean-Victor Vernhes que vous aurez découvert !

C'est un de mes livres chouchous, de ces livres qu'on n'utilise pas tous les jours mais que l'on n'oublie jamais, je lui dois bien quelques uns de mes examens à celui-là, alors le parcourir avec quelqu'un, ça doit être encore plus sympa !

Pour le latin, je suis en cours de tests : choix, feuilletages, lectures, exercices, dissection, bistouri... Je vous raconterai le carnage !



                                                                 















                                                 

2 commentaires:

  1. je vais faire lire votre article à mon prof de Lettres Classiques de mari ! Lui qui voit ses disciplines mourir à grand feu, ne peut plus enseigner ces matières qu'en établissement hors contrat ! et qu'on ne lui parle pas de "langues mortes"... Lors d'un voyage à Rome, il a conversé en Latin avec un touriste Allemand, seule langue qu'ils avaient en commun :-)

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    1. Merci pour ce partage, en effet, il n'y a pas que l'anglais qui peut servir de langue commune. Bon courage à votre mari, en espérant qu'il trouve toujours des postes intéressants et des élèves intéressés...

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