Lutin a occupé son temps de repos de tous ces derniers jours en savourant le livre Tatie pourrie de David Walliams. Il avait déjà lu Joe le millionnaire et Ratburger, il était donc en terrain connu.
Il a souhaité en savoir davantage sur cet auteur anglais qui semble remporter un franc succès à chacune de ses publications. Nous avons découvert qu'il est également comédien et humoriste, ceci expliquerait peut-être le ton sympathique et drôle de ses romans.
Comme pour les autres, Lutin a beaucoup aimé cette histoire. Il a fait connaissance avec la petite Stella qui vient de perdre ses parents dans un accident de voiture et se retrouve à défendre le domaine dont elle hérite alors qu'il est convoité par sa tatie pourrie, Alberta. Alberta est tout ce que l'on peut imaginer de terrible, elle a dressé un hibou géant qui lui obéit au doigt et à l'œil, elle n'est intéressée que par l'argent et semble dépourvue du moindre sentiment. Et je répète que le Lutin a adoré cette histoire.
Et c'est là que Maman de Lutin a été plus perplexe. Nous sommes avec ces livres dans des contes où forcément tout ne peut pas être rose. D'accord. On retrouve des récurrences sympathiques dans les différents romans comme les énumérations présentes dans plusieurs des chapitres, énumérations déplacées et toujours loufoques. Super. David Walliams s'est vu attribué le titre de nouveau Roald Dahl, bon là faut faire attention, c'est toucher à un de mes dieux donc je ne pourrai peut-être pas être totalement objective.
Il est vrai que la situation de départ est toujours bien triste et que par la magie du récit, beaucoup de choses arrivent à évoluer positivement. Enfin, la plume de Roald Dahl ? Mmm... pas sûr.
Surtout dans ce dernier opus : quelle tristesse !!
La petite fille se retrouve orpheline, elle est totalement seule, affamée, délaissée puis torturée par sa tante dont le qualificatif "pourrie" me semble être un bel euphémisme. Oui, c'est vrai Maman de Lutin est sensible, sûrement un peu trop. Oui, d'accord, Stella aura un ami on ne peut plus fantomatique pour l'aider. Mais l'amélioration toute relative de la situation est venue tellement tard dans le récit qu'un moment j'ai cru qu'elle n'arriverait jamais.
Cela dit, ça reste facile à lire, la collection est recommandée à partir de 8 ans pour certains titres, 10 ans pour d'autres. Lutin a dit des précédents qu'il les avait aimés parce qu'ils étaient drôles. Il a aimé Tatie pourrie parce que c'est triste. Allez comprendre ?! Et il a bien l'intention de lire les autres, tous les autres !
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